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Cinq questions à... Loïc Duval (TDS Racing)

4 juin. 2018 • 10:00
par
David BRISTOL
Nous allons vous proposer une série d’articles intitulée "cinq questions à...". Nous sommes allés à la rencontre de pilotes mais aussi de personnes "tournant" autour de l'endurance pour mieux connaitre leur passion des 24 Heures du Mans...A chaque fois, les questions sont identiques ce qui vous permettra de comparer leurs réponses !Nom : Loïc DuvalEquipe : ORECA 07/TDS Racing (LMP2)Nombre de participations : 7Meilleur résultat : vainqueur en 2013 (Audi R18 e-tron quattro avec Tom Kristensen et Allan McNish)Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? « Tout gamin, j’ai fait le Critérium du Jeune Pilote mais à moto ! La première fois que je me suis rendu au circuit, c’était pour les finales qui avaient lieu en même temps que les 24 Heures du Mans, je devais avoir 6 ans. Ensuite, petit, j’étais passionné par la F1 et ce n’est que plus tard que je suis allé voir une édition en tant que fan. Même si je suis originaire de Chartres, qui n’est pas loin du Mans, je me suis intéressé aux 24 Heures que tardivement…»Quels sont vos premiers souvenirs des 24 Heures du Mans ?« C’était en 2008 sur une Courage-Oreca LC70-Judd avec Soheil Ayari et Laurent Groppi. Je me rappelle de mon premier tour. Au début, ça allait car je connaissais le circuit Bugatti mais ensuite je suis arrivé dans cette énorme ligne droite des Hunaudières ! Il y avait un nuage de poussière car au début la piste est sale. Après quelques tours, je suis arrivé dans les virages Porsche et je me suis dit : « Je passe beaucoup plus vite, je commence à être calé ! » mais au virage du Karting, j’avais une LMP2 dans mon aileron alors que j’étais en LMP1 ! Là, ce fut le choc, me disant qu’il me restait encore pas mal de boulot. Il y a beaucoup de choses qui sautent au visage, surtout lors qu’on est à plus de 300 km/h dans une LMP1. Ça reste un « ancien » circuit avec peu de dégagements et tous ces arbres autour. Au moment du départ, je garde en tête cette Marseillaise chantée par 80 000 spectateurs français dans les tribunes. Mon dernier souvenir restera le drapeau à damiers qui était l’objectif final de l’équipe. ORECA venait de racheter Courage Compétition et nous avons terminé 8e. J’ai aussi eu le prix Jean Rondeau qui honore le meilleur rookie. Ce fut une belle première pour moi ! »Quel est votre équipage rêvé aux 24 Heures du Mans, vous y compris ?« J’aurais rêvé faire Le Mans avec Benoît Tréluyer et André Lotterer car on s’est connu au Japon et si je suis arrivé chez Audi, c’est aussi grâce à eux !  J’ai aussi adoré rouler avec Nicolas Lapierre. Sébastien Buemi aurait aussi été un pilote avec lequel j’aurais voulu faire équipe et il y en a encore tant d’autres ! »Quelle est la voiture que vous auriez aimé piloter aux 24 Heures du Mans ?« Je dirais la Bentley Speed 8, vainqueur des 24 Heures du Mans 2003, que je trouvais magnifique. Je citerais aussi la Toyota GT One ! »Quel pilote des 24 Heures du Mans vous a fait rêver ?« Je fais partie d’un tout petit cercle de privilégiés qui ont eu la chance de rouler avec deux hommes qui m’ont fait rêver. Tom Kristensen dont on dit souvent qu’il a été dans la bonne voiture au bon moment. Il ne faut pas oublier qu’il a fait 18 fois Le Mans, a terminé 14 fois sur le podium, gagnant 9 fois ! Les quatre « non podium » sont des courses qu’il ne termine pas. Ce mec avait quelque chose qui était magique au Mans. Le second est Allan McNish pour le côté chien fou qu’il était, pour ce qu’il était capable de faire dans le trafic et cette pointe de vitesse qu’il avait. Si je devais penser à quelqu’un avec qui je n’ai pas piloté, je dirais Jacky Ickx pour sa personnalité et le grand champion qu’il a été. »

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