Auto
Stéphane Ratel : "Chaque marché réagit différemment"
30 avr. 2019 • 12:52
Elles étaient 23 GT3 en piste à COTA le mois dernier pour l’ouverture du championnat Blancpain GT World Challenge America. Le deuxième meeting, disputé le week-end dernier sur le Virginia International Raceway, a vu un plateau en baisse pour arriver à 17 GT3. Stéphane Ratel, président de SRO Motorsports Group, présent sur place, a expliqué la baisse du nombre d’engagés par les inscriptions partielles durant la saison, sachant tout de même qu’il s’attend à voir plus de concurrents sur les prochains meetings. L’Acura NSX GT3/RealTime Racing, qui a débuté le week-end dernier, sera présente sur les prochains rendez-vous 2019. (In English)« L’objectif a toujours été d’avoir 18 engagés à la saison et nous les avons », a expliqué Stéphane Ratel à Sportscar365. « Malheureusement, nous avons perdu la voiture de P1 Motorsports. Des entrées se font course par course, donc le nombre d’entrées va fluctuer. Je pense que nous devrions en avoir 18 ou plus sur les autres courses, et très certainement de 18 à 22 autos cette année. Nous espérons faire preuve de constance et d’avoir une grille solide offrant des perspectives de croissance pour l’année prochaine. » Selon Stéphane Ratel, les retours sur le format 2019 sont positifs. Cette saison, le championnat américain met en avant deux courses de 90 minutes avec ravitaillement et changement de pneus.
« Nous ne voulons pas faire de révolution », a confié Ratel. « La série a évolué au niveau des noms et des formats, ce qui fait que maintenant nous avons besoin de stabilité en apportant quelques améliorations ici et en Europe. Je pense que le format GT3 de 2x1h30 est très bien perçu. Les équipes sont heureuses. Le GT4 fonctionne avec les deux formats et les différentes classes de TC fonctionnent correctement. »Avec trois séries continentales (Asie, Europe, Etats-Unis) qui décerneront en fin de saison un titre global Blancpain GT World Challenge où deux constructeurs (Ferrari, Mercedes) sont inscrits, SRO Motorsports Group compte bien séduire d’autres constructeurs pour 2020.
Contrairement au championnat américain, l’Europe poursuit avec le format de deux courses d’une heure. « J’aime le format de 90 minutes et mon idée était de le mettre en place dans la série européenne, mais les équipes ne le souhaitaient pas », a expliqué le patron de SRO Motorsports Group. « C’est comme cela que vous voyez que les marchés réagissent différemment. L’idée de départ était d’unifier entièrement les règlements sportifs des trois séries. En Amérique, il est nécessaire de différencier le GT3 du GT4 pour avoir un format plus long. En Asie, ils ne veulent définitivement pas ravitailler en carburant et les complications qui en découlent. Pour la partie européenne, les équipes pensent qu’on augmente les coûts sur un format à deux pilotes, ce qui fait qu’il n’est pas possible pour elles d’avoir plus de revenus. Chaque marché réagit différemment. Vous avez besoin d’une stratégie globale mais d’une tactique locale. »
« Nous ne voulons pas faire de révolution », a confié Ratel. « La série a évolué au niveau des noms et des formats, ce qui fait que maintenant nous avons besoin de stabilité en apportant quelques améliorations ici et en Europe. Je pense que le format GT3 de 2x1h30 est très bien perçu. Les équipes sont heureuses. Le GT4 fonctionne avec les deux formats et les différentes classes de TC fonctionnent correctement. »Avec trois séries continentales (Asie, Europe, Etats-Unis) qui décerneront en fin de saison un titre global Blancpain GT World Challenge où deux constructeurs (Ferrari, Mercedes) sont inscrits, SRO Motorsports Group compte bien séduire d’autres constructeurs pour 2020.
Contrairement au championnat américain, l’Europe poursuit avec le format de deux courses d’une heure. « J’aime le format de 90 minutes et mon idée était de le mettre en place dans la série européenne, mais les équipes ne le souhaitaient pas », a expliqué le patron de SRO Motorsports Group. « C’est comme cela que vous voyez que les marchés réagissent différemment. L’idée de départ était d’unifier entièrement les règlements sportifs des trois séries. En Amérique, il est nécessaire de différencier le GT3 du GT4 pour avoir un format plus long. En Asie, ils ne veulent définitivement pas ravitailler en carburant et les complications qui en découlent. Pour la partie européenne, les équipes pensent qu’on augmente les coûts sur un format à deux pilotes, ce qui fait qu’il n’est pas possible pour elles d’avoir plus de revenus. Chaque marché réagit différemment. Vous avez besoin d’une stratégie globale mais d’une tactique locale. »
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