Auto
L'ORECA-FLM09 tire sa révérence après une carrière bien remplie
12 déc. 2017 • 10:00
A une époque où les prototypes évoluent régulièrement, l’ORECA-FLM09 fait exception à la règle. De juin 2008 lors de l’annonce du projet à octobre 2017 lors de sa dernière grande course au Petit Le Mans, le prototype conçu par les ateliers varois n’a guère évolué. Si l’Europe s’est vite refusée à elle, les Etats-Unis lui ont donné ses lettres de noblesse.Le premier roulage a eu lieu le 8 novembre 2008 par Stéphane Ortelli et Michel Rafaelli, quelques jours seulement avant la présentation officielle au Mans le 28 novembre. Le 25 mars 2009, Nigel Mansell s’est essayé à la FLM avant la première course dans le cadre d’un championnat monotype qui s’est déroulée le 10 mai 2009. Le 13 juin de la même année, les ORECA-FLM09 ont pris part à une course d’ouverture des 24 heures du Mans. Dès 2010, les prototypes ont été intégrés au championnat américain dans une catégorie dédiée appelée Prototype Challenge. Les FLM sont rapidement montées sur le podium au général (Long Beach et Laguna Seca en 2012, Long Beach et Road America en 2013). Il aura fallu attendre le 26 janvier 2014 pour voir une FLM prendre part à une course de 24 heures à Daytona.
Pas moins de 42 châssis ont été construits pour un prototype qui a pris 112 départs et qui a connu 696 engagements. Les autos ont été engagées par des teams de huit nationalités différentes (Etats-Unis, Belgique, Suisse, Chine, Monaco, Angleterre, Espagne, France). En France, Applewood LD Autosport, Ibanez Racing, Exagon Engineering, Pegasus Racing, Team Endurance Challenge, DAMS, OAK Racing, Graff Racing.La Formula Le Mans s’est vite avérée être une filière avec plusieurs équipes qui sont passées de la catégorie LMPC au LMP2 : Boutsen Energy Racing, Ibanez Racing, JDC MillerMotorsport, Starworks, PR1/Mathiasen, Level 5 Motorsports, DragonSpeed. CORE autosport, BAR1 Motorsports et Performance Tech Motorsports vont en faire de même en 2018. Notons que Pegasus Racing, Pickett Racing, Intersport Racing et 8Star Motorsports sont eux aussi passés par la catégorie LMP2.
Si la catégorie a permis de faire connaître pas mal d’équipes, c’est aussi le cas de pilotes : Paul-Loup Chatin, Mathia Beche, Colin Braun, Nico Verdonck, James French, Dominik Kraihamer, Patricio O’Ward et bien d’autres.Nico Verdonck et Gavin Cronje ont été les premiers champions Formula Le Mans pour le compte du team DAMS, un an avant Andrea Barlesi et Gary Chalandon, toujours chez DAMS. Scott Tucker (Level 5 Motorsports) a ouvert le compteur de la catégorie Prototype Challenge sur le continent américain.
Pas moins de 42 châssis ont été construits pour un prototype qui a pris 112 départs et qui a connu 696 engagements. Les autos ont été engagées par des teams de huit nationalités différentes (Etats-Unis, Belgique, Suisse, Chine, Monaco, Angleterre, Espagne, France). En France, Applewood LD Autosport, Ibanez Racing, Exagon Engineering, Pegasus Racing, Team Endurance Challenge, DAMS, OAK Racing, Graff Racing.La Formula Le Mans s’est vite avérée être une filière avec plusieurs équipes qui sont passées de la catégorie LMPC au LMP2 : Boutsen Energy Racing, Ibanez Racing, JDC MillerMotorsport, Starworks, PR1/Mathiasen, Level 5 Motorsports, DragonSpeed. CORE autosport, BAR1 Motorsports et Performance Tech Motorsports vont en faire de même en 2018. Notons que Pegasus Racing, Pickett Racing, Intersport Racing et 8Star Motorsports sont eux aussi passés par la catégorie LMP2.
Si la catégorie a permis de faire connaître pas mal d’équipes, c’est aussi le cas de pilotes : Paul-Loup Chatin, Mathia Beche, Colin Braun, Nico Verdonck, James French, Dominik Kraihamer, Patricio O’Ward et bien d’autres.Nico Verdonck et Gavin Cronje ont été les premiers champions Formula Le Mans pour le compte du team DAMS, un an avant Andrea Barlesi et Gary Chalandon, toujours chez DAMS. Scott Tucker (Level 5 Motorsports) a ouvert le compteur de la catégorie Prototype Challenge sur le continent américain.
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