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Les 100 premiers jours 2019 de Romain Dumas...

GT World Challenge Europe
23 avr. 2019 • 12:00
par
lm@endurance-info.com
En quittant Romain Dumas à sa descente du podium des 8 Heures de Californie, on s'est dit qu'il fallait attendre plusieurs jours pour avoir de ses nouvelles, le temps de rentrer en France et de prendre un peu de repos avant la prochaine échéance. Ce serait mal connaître le pilote officiel Porsche. En atterrissant à Paris au retour de Californie, les yeux un peu de travers après plus de 10 h de vol, un petit tour sur Twitter nous a appris que Romain Dumas était déjà de retour en piste sur la Nordschleife au volant de la Porsche 911 GT3-R/Frikadelli Racing. Hyper actif, rarement au repos, le pilote français est un touche-à-tout. Nous avons profité du meeting de Monza pour revenir avec lui sur ses 100 premiers jours de l'année. De quoi avoir mal de tête..."En 2018, je n'ai pris qu'une semaine de vacances", sourit Romain Dumas. "Cette année, je passe à deux." 2019 a débuté par la Road Before the Rolex 24 à Daytona sur la Nissan-Onroak DPi/CORE autosport du 3 au 7 janvier. Exceptionnellement, rien au programme du 8 au 16 janvier, si ce n'est une petite raclette le 10. Direction Hanovre en Allemagne du 17 au 20 janvier pour travailler chez Volkswagen Motorsport sur la ID. R, le prototype électrique. Retour en Floride du 21 au 27 pour les 24 Heures de Daytona. Sitôt la classique floridienne terminée, deux vols pour se rendre directement aux 12 Heures de Bathurst du 28 janvier au 5 février. Après deux journées de repos à domicile (6/7 février), place au fitness camp organisé par Porsche du 8 au 15 février pour se rendre ensuite en Espagne à Almeria avec Volkswagen pour des essais avec ID. R. Retour dans la foulée sur Paris pour prendre un avion vers Abidjan pour prendre part au Rallye du Bandama au volant d'une Mitsubishi Lancer Evo 10 en compagnie de Denis Giraudet. Cette escapade en Côte d'Ivoire valait bien trois journées de repos avant de se rendre le 1er mars chez Porsche à Weissach. Pas de course au menu le premier week-end de mars, mais dès le 4, place à la présentation des Mille Miglia avec Chopard. Retour en Allemagne à Hanovre les 5 et 6 mars pour rouler sur le simulateur Volkswagen avant de retrouver sa piste d'Alès les 7 et 8 pour un roulage sur une auto de rallye-raid. Un passage par la maison le 9 mars puis trois jours de roulage en Espagne à Almeria avec Volkswagen. Direction Madrid le 12 au soir pour prendre un avion vers Miami en passant par le Mexique. "Si je ne passais pas par le Mexique, je perdais une journée", explique Romain. Place aux 12 Heures de Sebring du 13 au 17 mars avant une semaine de vacances (oui oui) du 18 au 26. Retour ensuite sur le continent américain le 26 mars dans la soirée pour se rendre à San Francisco puis Laguna Seca pour les 8 Heures de Californie jusqu'au 31 mars. Arrivée à domicile à minuit, un peu de sommeil, un nouveau sac de voyage et départ à 4 h du matin en voiture pour rejoindre la Nordschleife (arrivée à 12 h) pour rouler tout l'après-midi sur la Porsche/Frikadelli.Le 2 avril, une petite visite au ROWE Racing à Sarrebruck, l'équipe avec laquelle il dispute la Blancpain GT Series Endurance. Les 3 et 4 avril se passent sur le circuit d'Alès pour rouler en Porsche Cayman Cup avant de se rendre à Goodwood le 5 avril. A cette occasion, Romain a eu le plaisir et la chance de pouvoir piloter l'une des Porsche 917 présentes pour la commémoration des 50 ans du modèle. Retour le 8 avril pour aller reconnaître le Rallye Lyon Charbonnières les 9 et 10 avril. Direction ensuite Monza.Et nous voilà le 12 avril à 13 h 52 dans le camion Rowe Racing en compagnie de Romain Dumas et de son agenda papier. En regardant de plus près, ses prochaines vacances seront en août. Sur 100 jours, Romain a passé 19 jours à domicile. "Avoir un agenda papier me permet de toujours l'avoir sous la main", confie Romain. "Cela peut paraître étrange, mais j'aime dormir. Je connais mon horloge biologique, donc je sais quand il faut souffler un peu. Tant que je m'amuse, il n'y a rien de contraignant. Ce n'est pas un travail, mais une passion. Il n'y a pas la moindre routine. En 2001, j'avais trois programmes et on me disait souvent que cela allait me perturber. J'ai toujours fait plein de choses et j'ai eu la chance que mes employeurs m'aient toujours laissé faire ce que je voulais." Si vous croisez Romain Dumas dans un paddock, vous avez de grandes chances qu'il soit au téléphone compte tenu de son agenda. Il lui en faut même deux car un téléphone chargé à 100% le matin est déjà 0% à midi... 

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