Auto

Ferrari aux 24 Heures du Mans, toute une histoire (part 1)

26 fév. 2021 • 20:35
par
David BRISTOL

Ferrari revient (enfin) en Endurance en prototypes et, en particulier, aux 24 Heures du Mans. Lors de son arrivée prévue en 2023, cela fera tout juste 50 ans que l’on n’avait pas vu officiellement une auto frappée du Cheval cabré dans la catégorie reine. Cette nouvelle ravit tous les fans de sport automobile et Endurance Classic ne pouvait pas passer à côté de ce retour aux affaires de la marque italienne. Pendant, trois jours, le site va virer au rouge et cela commence par une rétrospective Ferrari aux 24 Heures du Mans. Dans cette première partie, nous traitons de 1949 à 1964…

A la fin de la 2e guerre mondiale, Enzo Ferrari est libéré de ses engagements qui le liaient à Alfa Roméo. Il commence alors la construction d’une nouvelle voiture avec un moteur de 12 cylindres de 1,5 litres. La cylindrée unitaire étant de 125 cm3, il décide alors de l’appeler : Ferrari 125. La cylindrée du moteur est ensuite augmentée à 1995 cm3, soit une cylindrée unitaire de 166 cm3 d’où l’appellation Ferrari 166. Cette auto se fait vite remarquer en remportant la Targa Florio et Mille Miglia si bien que fin 1948, une version sport, la 166 MM (MM pour Mille Miglia) destinée à la compétition, est présentée.

Les 25 et 26 juin 1949, une nouvelle édition des 24 Heures du Mans a lieu, elle marque la fin d’une trêve de 10 ans sans course pour cause de conflit mondial. Ferrari y engage deux 166 MM confiées à des écuries privées et fait face aux grosses Delahaye 3,5 l et Delage 3 l. Ces autos date d’avant guerre tandis que les Ferrari débutantes sont plus modernes, mais plus fragiles (?). Sur la première, la #22, on retrouve Lord Selsdon et Luigi Chinetti tandis que la deuxième est partagée par Jean Lucas (futur fondateur de Sport Auto en 1962 avec Gérard Crombac) et Pierre Louis-Dreyfus...

La suite est à lire sur Endurance-Classic ICI

La 2e partie sera en ligne ce samedi à 14 h

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article