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Cinq questions à... Alban Legarçon

4 juin. 2018 • 15:00
par
David BRISTOL
Nom : Alban LegarçonRôle : commissaire de standAu Mans depuis : 1972Regardiez-vous les 24 Heures du Mans à la télé quand vous étiez jeune ? « Tout à fait et non seulement je les regardais à la télévision, mais j’y allais en tant que spectateur. J’habitais à Mulsanne lorsque j’étais enfant, c'est-à-dire à 500 mètres du circuit. On traversait quelques champs et on y était. Entendre les voitures dans les Hunaudières était juste un vrai régal et tout particulièrement les Matra 670. »
Quels sont vos premiers souvenirs aux 24 Heures du Mans ?« J’y suis allé, je crois, en 1972 pour la première fois, je n’avais alors que 4 ans, mais je m’en rappellerai toujours. Mon meilleur souvenir reste 1978 lorsque Renault a gagné (avec Didier Pironi et Jean-Pierre Jaussaud) avec l’Alpine A442B. J’y ai pris goût, c’est rentré dans mon sang et c’est une vraie passion désormais ! De plus, j’ai maintenant la chance d’y participer ! Ensuite, mes premiers souvenirs en tant que commissaire de stand remontent à 2008. »Quelle est ou a été l’équipe qui vous a fait rêver aux 24 Heures du Mans ?« Je dirais l’équipe Porsche car au Mans, cette marque est tout simplement un mythe et ça le restera ! Elle compte quand même 19 victoires ! »Quelle voiture vous a fait rêver aux 24 Heures du Mans ?« De nouveau Porsche et, plus précisément, celles des années 80, en Groupe C, qui étaient bleues et blanches aux couleurs d’un célèbre cigarettier dont on ne peut pas citer le nom (rires). On peut revoir ces autos au moment du Mans Classic et c’est toujours un bonheur de les regarder et de les entendre, avec ce son toujours aussi envoûtant ! Je dirais aussi les Alpine-Renault dont j’ai parlées tout à l’heure. L’épopée Alpine a marqué l’histoire des 24 Heures du Mans. »
Quel pilote des 24 Heures du Mans Mans vous a fasciné ?« Toujours lié à l’histoire Renault, je citerais des gens comme Jean-Pierre Jabouille, par exemple. Jacky Ickx m’a fait rêver avec ses six victoires, une vraie légende ou encore quelqu’un aussi comme Graham Hill. Les pilotes que j’aime sont ceux qui sont restés simples et abordables. Quand je dis ça, je pense tout de suite à Romain Dumas, mais aussi à des jeunes pilotes qui arrivent en endurance comme Timothé Buret. Des gens qui ne se prennent pas la tête et qui se font plaisir. Il est important que des jeunes arrivent, fassent perdurer la passion et voient ce que les anciens pilotes, dignes de ce nom, ont pu faire dans le passé. »

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