Auto

24H Virtuelles : E-Team WRT signe son retour en LMP2 par une belle 7e place

15 juin. 2020 • 7:56
par
lm@endurance-info.com

En faisant son retour sur un championnat labellisé ACO après une pige en LMP2 à Spa-Francorchamps en 2016, WRT savait que la tâche ne serait pas facile. C’est par le biais des 24 Heures du Mans Virtuelles que E-Team WRT a disputé sa troisième course d’endurance de l’année 2020 après Dubai et Daytona. En terre sarthoise, pas d’Audi R8 LMS GT3 en piste mais bien une ORECA 07 LMP2 aux couleurs du Belgian Audi Club. Pour piloter la LMP2, Kelvin van der Linde, Dries Vanthoor, Arne Schoonvliet et Fabrice Cornelis étaient mis à contribution avec une très belle première ligne pour l’ORECA 07 grâce à un très bon chrono du jeune gamer belge Arne Schoonvliet. 

Kelvin van der Linde était chargé du départ au volant de la #30 qui a occupé la tête durant plus d’une heure mais un souci de connexion internet du pilote sud-africain, basé en Allemagne, n’a pas permis de poursuivre sur cette lancée. Retombée à la 26e place, l’ORECA 07 noire et rouge n’a cessé de remonter dans la hiérarchie mais un nouveau pépin de connexion a ruiné tout espoir de podium des troupes de Frédéric Colaux. C’est finalement une 7e place qui est venue récompenser l’équipage belge de la #30. 

Le camp de base E-Team WRT à Zolder

« C’était une première pour nous », confirme Frédéric Colaux, le Team Manager du e-Team WRT. « Et nous avions forcément beaucoup de choses à apprendre. Tout d’abord, il faut souligner le magnifique travail de l’ACO et du FIA WEC pour mettre sur pied cette course qui a été un plaidoyer pour les 24 Heures du Mans et le Sim Racing. Les retombées et les retours que nous avons eus des fans du sport auto le prouvent. Bon, c’est un monde nouveau et malheureusement plusieurs problèmes techniques – et dans ce cas-ci ce sont des problèmes informatiques et non pas mécaniques – du côté de nos pilotes et de la plateforme de jeu utilisée qui nous ont empêchés de viser le podium alors que nous avions le potentiel pour le faire. Quoi qu’il en soit, ça a été une super expérience pour notre petit commando. Lorsque nous serons un peu reposés, nous allons certainement débriefer tout cela et analyser ce que nous pourrions faire à l’avenir. »

« Nous n’avons malheureusement pas été épargnés par la malchance durant toute la course », confirmait Dries Vanthoor, le pilote du Belgian Audi Club. « Premièrement, Kelvin a perdu sa connexion. Ensuite, notre rythme était très bon, mais nous avons été victimes de plusieurs bugs. Nous avons eu un accident inévitable avec une voiture qui a freiné de manière illogique devant nous et nous avons perdu un tour supplémentaire pour réparer les dégâts. Il y a néanmoins des choses très positives : nous avons énormément travaillé avec les ingénieurs de WRT et nous étions parmi les plus rapides. Bravo à l’équipe pour ce travail aussi professionnel que dans la réalité ! J’espère que nous pourrons de nouveau participer à ces 24 Heures du Mans à l’avenir… surtout dans la vie réelle. En attendant notre retour sur les circuits, nous nous sommes bien amusés. »

Sim Racer particulièrement réputé dans le monde du e-sport belge, Fabrice Cornelis avait déjà remporté une édition des 24 Heures du Mans dans le monde virtuel. Mais disputer un double tour d’horloge avec WRT était une première pour le jeune homme de 20 ans. « Voir Kelvin prendre la tête de la course au début était juste fantastique », raconte-t-il. « Malheureusement, après le problème informatique, nous avons dû repartir de derrière et remonter. Vu notre rythme, nous aurions pu viser la victoire… Malheureusement, nous avons eu trop de malchance. Mais j’ai adoré le travail avec les ingénieurs de WRT, qui ont fait un superbe travail. Terminer 7e n’est pas si mal, mais nous aurions sans problème pu viser plus haut. »

Avec son enthousiasme habituel, Kelvin van der Linde voulait retenir le positif. « Dans l’ensemble, c’était une fantastique course », insiste le Sud-Africain. « Je pense sincèrement que nous avions la meilleure voiture et nous avions probablement l’équipage le plus homogène. La chance n’était pas avec nous, mais je retiens surtout que le Team WRT, quelle que soit la discipline, est décidément une équipe avec laquelle il faut toujours compter. »

Auteur du deuxième temps des essais, Arne Schoonvliet a lui aussi laissé sa carte de visite dans le monde du Sim Racing. « Quelle belle aventure ! », se réjouissait-il. « Le résultat des essais était top, évidemment, et nous avons prouvé en course que nous avions le rythme pour gagner. Le sort en a décidé autrement. Mais merci au Team WRT de nous avoir fait confiance, à Fabrice et à moi, pour épauler leurs deux pilotes réels ! »

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article