Classic

La chronique de Gautier Calmels, part 5…

Tour Auto
31 mai. 2018 • 11:44
par
Laurent Mercier
Enfin une journée de course comme on aimerait en vivre plus souvent !!!Je suis tellement soulagé de pouvoir parler ce soir de nos deux voitures sans avoir à détailler les problèmes techniques subis. Après plus de 450 kilomètres, une spéciale en montagne, la traversée de 3 cols alpins en liaison et une épreuve sur circuit, nos A110 ont rejoint ce soir le parc fermé d’Avignon dans les temps impartis et sans subir de pénalités. Le cap de la mi-course est franchi et nous continuons notre marche tricolore vers Nice.Le programme de la journée était pourtant copieux. Passé l’éblouissement d’un réveil à Megève avec vue sur les cimes enneigées, il fallait rapidement trouver le bon rythme pour attaquer la première spéciale de Combe de Savoie située à moins de 70 km du Parc.Pour chaque spéciale, nous recevons le road book final intégrant les distances entre notes seulement quelques minutes avant le départ de l’épreuve. Au premier coup d’œil j’ai deviné que ça aller tourner sévère. La photo de mes notes fera bien rire les meilleurs copilotes professionnels, mais quand on comprend qu’on va devoir annoncer 16 épingles et 6 passages de ponts étroits en moins de 8 km on ménage sa voix et on vérifie deux fois plutôt qu’une les liaisons radios. Au final 17ème temps pour Didier CALMELS sur la 291 et 21ème pour Lionel MOUTOUH sur la 290 malgré une carburation imparfaite. Les pilotes sont bien réveillés, les Alpine restent les reines des sommets alpins et ont envie d’avaler du kilomètre ! La journée démarre bien.La seconde spéciale de la journée sera malheureusement annulée et nous rejoignons directement le Circuit de Nimes-Lédenon après une pause-café dans la cadre éblouissant du Parc du Vercors. J’ai la chance d’y prendre le volant et je me souviens au moment de la mise en grille de ce que mes amis pilotes m’ont raconté sur ce circuit. C’est assez facile d’y conduire une voiture de course mais cela devient beaucoup plus compliqué de la piloter…Comme ils avaient raison ! J’ai rarement vu un circuit aussi technique. Entre les dévers, les virages en aveugle, les enchaînements rapides et cette saleté de dernière épingle en descente qui conditionne toute la fin du tour il y a de quoi devenir fou. Nous avons beau gagner du temps sur les Porsche et les Ferrari dans le sinueux, nous prenons une valise à chaque accélération, notamment dans la fameuse ligne droite des stands en montée. Je signe finalement le 22ème temps devant Loïc DUVAL sur l’Alpine numéro 289 et Lionel MOUTOUH sur notre chère 290. Plus que de ce résultat, je suis heureux de la belle lutte sportive entre berlinettes que nous avons offert aux nombreux spectateurs et d’un tour de décélération en parade dont nous nous souviendrons tous les trois bien longtemps.La journée s’est magnifiquement terminée par un dîner dans le Palais des Papes en compagnie de Jean-Pierre LAJOURNADE, triple vainqueur du tour auto, et d’Eric HAMONIAU, actuel 8ème au classement régularité sur une somptueuse Ferrari 250 GT Lusso frappée du numéro 36 bien cher au cœur de tous les membres de la famille SIGNATECH. Je n’ai désormais qu’une hâte, remonter dans ma merveilleuse « Lusty Eva » ! Pourquoi ce surnom ? Je vous en parlerai peut être demain si elle est sage sur le Circuit Paul Ricard… Rendez-vous à Aix en Provence !

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