Classic

Jeudi, le tour des paddocks...

Divers
5 juil. 2018 • 23:41
par
Claude Foubert
On est véritablement rentré dans le vif du sujet aujourd'hui avant les premiers essais de la neuvième édition du Mans Classic.

La quasi totalité des voitures est désormais installée sous tente dans l'emplacement qui leur est dévolue. Cette journée de jeudi était également jour d'inspection des voitures pour la traditionnelle vérification, et ce n'est pas une mince affaire, rien qu'avec les près de 450 voitures des plateaux 1 à 6.

L'entrée des paddocks des différents plateaux est désormais revêtue des traditionnelles photos d'époque correspondant aux années d'éligibilité des différents plateaux.

Une petite digression, tout d'abord pour saluer les Group C qui ont le privilège d'occuper les stands des 24 Heures et dont certaines ont mis leurs roues sur la pitlane, telle cette Peugeot 905 Evo1 Bis.

Plateau 1 : la vedette des éditions précédentes, la Talbot ex Monoplace décalée de Christain Traber et Spencer Trenery est bien là et prête à mordre la piste.

Plateau 2 : Le Monstre est bien là lui aussi. C'est probablement une des plus longues voitures du plateau, si ce n'est la plus longue. Dotée d'un aérodynamisme surprenant, cette Cadillac Spider fut baptisée « Le Monstre ». Engagée par Briggs Cunningham, elle créa la surprise en terminant l'épreuve et de surcroît à une belle onzième place, alors que la Cadillac Coupé De Ville, également engagée par Briggs Cunningham, avait terminé dixième, les deux voitures étant motorisées par un V8 de 5400 cm3.

Plateau 3 : si la présence d'une Lotus XI n'est pas une nouveauté, celle de la Lotus XI #53, une Lotus de 1965, l'est totalement. Cette voiture est la toute première Lotus XI jamais construite et aurait dû porter le numéro de châssis 150, mais pour des raisons abscons le châssis porte le numéro 153. Elle fut achetée aussitôt par un américain qui l'emmena illico outre-Atlantique où elle courut pendant quelques années jusqu'en 1968. Depuis, et jusqu'à cette édition du Mans Classic 2018, elle n'a plus roulé. Elle était remisée dans une grange et se trouvait dans un piteux état ? Son propriétaire -qui pilotera aussi la Lotus- a mis dix années pour la remettre en état. Ses couleurs blanches et bleues sont évidemment un rappel de ses compétitions aux USA. La voiture, entretenue par la même structure que la Lotus XI #4 de Serge Kriknoff , a simplement fait une quinzaine de tours sur un circuit pour vérifier que tout fonctionnait correctement, son propriétaire nous confiant ne l'avoir pilotée lui-même que du parking à son emplacement dans le paddock du Plateau 3...

Plateau 4 : c'est le royaume des Ford GT40 qui sont à touche-touche sous leurs tentes, parées de leurs plus beaux atours et qui, 50 ans après la victoire de Pedro Rodriguez et Lucien Bianchi sur cette même piste mancelle, seront encore très performantes assurément.

Plateau 5 : les Porsche 917 dont la 917LH de D'Ieteren/Twyman et celle de Romain Dumas sont bien présentes, tout comme les magnifiques Ferrari 512 de Carlos Monterverde (512 M) et de Pierre Mellinger/Tommaso Gelmini (512 S).

Toujours dans ce plateau 5, Marco Werner, triple vainqueur des 24 Heures du Mans, faisait des essayages de baquet pour la Lola T212 FVC qu'il pilotera, l'allemand restant fidèle à sa combinaison Audi.

Plateau 6 : la Lola T600 de Xavier Micheron, heureux propriétaire de la Howmet TX évoquée précédemment va participer pour la première fois au Mans Classic. Elle a couru au Mans en 1981, pilotée par Emilio De Villota, Guy Edwards et Juan Fernandez. Elle ne sera certainement pas la plus lente de ce plateau, même si la Mirage M6 de Chris McAllister ou la Mirage Gr7 de Stuart Hall/Roald Goethe n se laisseront pas faire.

Après ce tour de plateaux succinct et forcément subjectif, quelques curiosités jalonnent les promenades dans l'enceinte du circuit et dans les paddocks, comme cette Panhard Levassor de services d'assistance de course par exemple.

On a même repéré le "Tube" de l'été...

Pas de Ferrari P4 cette année, et c'est bien dommage. Nous en avons pourtant repéré une sur la Place Luigi Chinetti, devant l'entrée principale.

Les essais diurnes et nocturnes ont lieu demain.

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