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Jim Pla (Esprit Calgary) : "Je retrouve des sensations que je ne connaissais plus"

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9 nov. 2018 • 3:37
par
Laurent Mercier

Avant de débuter en compétition au volant d'une Mercedes-AMG GT3/AKKA-ASP Team à la Coupe des Nations FIA GT, Jim Pla fait ses débuts en historique ce week-end à l'occasion de Daytona Classic. Le Biterrois roule sur la Corvette Greenwood/Esprit Calgary en compagnie, excusez du peu, de Jordan Taylor. Le vice Champion de France FFSA GT 2018 découvre un tout nouvel univers.

Comment vous-êtes vous retrouvé à rouler à Daytona ?

"L'équipe qui fait rouler l'auto est basée à Marseille et grâce à Gérard Bacle, j'ai eu l'occasion de disputer les Dix Mille Tours au Paul Ricard sur la Corvette. L'année passée, Jules Gounon roulait ici-même sur l'auto mais ce n'était pas possible pour lui d'être là cette année. Le courant avec l'équipe est de suite bien passé et ils m'ont donc demandé de rouler à Daytona."

C'est une nouvelle expérience pour vous ?

"Je ne connaissais pas du tout la piste avant de venir. Je dois m'habituer à refaire le talon-pointe sur une auto qui va tout de même très vite sur ce circuit. Son seul petit défaut reste les freins. C'est là qu'on comprend mieux la facilité des autos actuelles (rires). Le circuit demande de l'apprentissage car c'est totalement différent de ce que l'on peut avoir en Europe. Cela me fait du bien d'être ici car je retrouve des sensations que je ne connaissais plus. Je n'avais plus fait le talon-pointe depuis la Formule Campus. De plus, partager le volant avec Jordan Taylor est très cool."

jordan

Le début a été compliqué ?

"Le moteur a cassé dès le roulage du mercredi. Par chance, un nouveau moteur a pu être trouvé à New York. L'équipe a donc travaillé d'arrache-pied pour remettre sur pied la Corvette. Les courses historiques s'abordent différemment du moderne. Il faut être simple et ne pas trop pousser. Nous étions en tête au Paul Ricard avant la casse d'un roulement 15 minutes avant le damier."

 

Place ensuite à la Mercedes-AMG GT3. Vous êtes impatient ?

"J'ai bouclé dix tours à Albi avant que l'auto soit expédiée à Bahrain. C'est une grosse GT4. On retrouve les mêmes sensations au niveau du châssis avec comme différence le côté aéro. La balance de l'auto est similaire à la GT4. Le but est de briller à Bahrain car avec Jean-Luc (Beaubelique), on porte les couleurs de la France."

 

Quel est votre programme 2019 ?

"J'espère bien disputer un des championnats Blancpain chez AKKA-ASP Team avec l'envie de rempiler en FFSA GT avec Jean-Luc, car on s'entend parfaitement et il y a un titre à aller chercher. Jean-Luc est quelqu'un d'adorable et très facile à travailler. Nous avons accroché de suite ensemble. 2018 est l'une de mes plus belles années."

 

Pas de frustration d'être passé à côté du titre ?

"Initialement, le titre n'était pas l'objectif. Il fallait déjà se familiariser avec l'auto et le championnat. On a vite joué devant et on s'est pris au jeu comme quoi le titre était envisageable. On a toujours su tirer notre épingle du jeu sauf à Magny-Cours où la Mercedes était en retrait. On a plus perdu le titre à Magny-Cours qu'à la finale du Paul Ricard. Le championnat est magnifique avec une formule qui est très bonne. Quand on est dans l'auto, on oublie que c'est plus lent qu'une GT3 car tout le monde a la même monture, ce qui donne des courses disputées du début à la fin."

 

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