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Qui disait quoi aux 24 Heures du Mans 1990...

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3 jan. 2019 • 10:00
par
Laurent Mercier
On passe aux 24 Heures du Mans 1990 où la Jaguar XJR12 de Martin Brundle, Price Cobb et John Nielsen s'était imposée devant une autre Jaguar et une Porsche 962C. Retour sur quelques déclarations de l'époque...Martin Brundle (Jaguar) : "Le changement de voiture ne m'a pas gêné, puisque j'ai souvent partagé un volant avec John Nielsen. Nous avons remporté les 24 Heures de Daytona ensemble. Mais une victoire au Mans est particulièrement impressionnante. Cela répond à un travail orchestré depuis six mois au sein d'une écurie organisée dans ses moindres détails."Philippe Farjon (Cougar après son accident avec une Toyota) : "Si vous voulez, lorsque je suis assis dans la voiture, à partir des genoux, il n'y a absolument plus rien. C'est le trou béant, je pose les pieds par terre."Jean-Pierre Jaussaud : "J'ai simplement demandé à Tom Walkinshaw comment il pouvait faire gagner ses voitures sans moi."Pierre-Henri Raphanel (Toyota) : "C'est décourageant de voir des mois d'efforts anéantis après quelques minutes de course. D'entrée, j'ai rencontré des gros problèmes de freins, les plaquettes venant du Japon ne répondant pas du tout à notre attente."Yves Courage : "Les choses sont claires pour l'avenir. Nous sommes opérationnels pour le haut niveau, à condition de partir sur des bases identiques à nos concurrents directs. Pour cela, je souhaite qu'une solidarité s'instaure autour de notre projet."Walter Brun : "C'est une de mes plus grandes déceptions. Mais pas aussi intense tout de même que la mort de mon ami Stefan Bellof. Je me suis tellement investi dans cette course. J'ai vraiment travaillé de toutes mes forces durant la nuit." Bob Wollek (Porsche) : "Ni Stuck ni moi n'avions la voiture pour gagner. Je pense qu'il est encore tôt pour faire un bilan noir sur ses trois Joest. En dépit de la motivation de chacun, je dirai que nous n'avons jamais été dans la course." Mark Cole (Nissan) : "Nissan estime que ses chances de triompher sont plus grandes si il y a émulation et concurrence. Aucune information ne transite entre les trois teams. Chacun est libre d'adopter la tactique de course qu'il souhaite." Martin Brundle (Jaguar) : "Entre mon expérience de 1988 au sein du TWR et celle de cette saison, la différence la plus notable est le nombre et la durée des réunions. Lors d'un week-end de championnat du monde, nous devons bien avoir sept à huit heures de réunion." Tom Walkinshaw (Jaguar) : "L'absence de Mercedes, je m'en fiche. Je n'ai pas de regrets pour ça. La course entre Porsche et Jaguar était très forte. Au Mans, Porsche c'est différent." Raymond Gouloumès (président de l'ACO) : "On ne tue pas un mythe, pas plus qu'on ne le récupère." Bob Wollek (Porsche) : "Au Mans, ce qui compte c'est la chance. Point à la ligne. Regarde, quand on m'a mis avec Ludwig, tu ne peux pas rêver plus pro et plus vite que Klaus. Et bien, en 1983, il m'a mis la voiture dans les grillages à midi et, en 1988, il n'a rien trouvé de mieux que de tomber en panne d'essence."

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