24 Heures du Mans 2023 - Les incroyables lots de la vente aux enchères du centenaire (MAJ 16/05)

• Ferrari F430 GTC – Dotée du châssis 2438, cette auto a terminé deuxième de sa catégorie aux 24 heures du Mans 2007, avant de finir 3e des 12 heures de Sebring l'année suivante. Il a aussi remporté le classement Teams de l'American Le Mans Series en 2007 sous les couleurs du Risi Competizione, écurie avec laquelle elle a décroché huit podiums en 28 courses de 2006 à 2008. Au volant de la 19e F430 GTC construite par Michelotto, se sont notamment succédés Marc Gené, Andrea Bertolini, Toni Vilander, Gianmaria Bruni, Darren Turner ou encore Marino Franchitti. Estimation : 750 000 – 1 000 000 euros

  

• Combinaisons Jacky Ickx - Cette combinaison de course, fabriquée par Sparco pour la légendaire équipe Rothmans Porsche, a été portée par Jacky Ickx lors de la saison 1985 du Championnat du monde de Voitures de Sport, sa dernière saison avant la retraite. À cette époque, les pilotes avaient l'habitude d'utiliser leur combinaison plusieurs fois au cours d'une saison, ce qui rend les exemples comme celui-ci extrêmement rares. Estimation : 8 000 – 12 000 euros

  

• Spyker C8 GT2-R* - Dotée du châssis XL9CD31G55Z363046, cette auto a participé à l'édition 2005 des 24 Heures du Mans avec, au volant, un trio 100% néerlandais associant : Tom Coronel et Donny Crevels à Peter van Merksteijn. Las, ils ont été contraints à l'abandon durant la septième heure de course sur fuite d'huile. Cette Spyker C8 GT2-R a également été vue en American Le Mans Series (deux participations aux 12 Heures de Sebring), en FIA GT Championship et en Le Mans Series. Parmi ses résultats notoires, citons une deuxième et une troisième places de catégorie, respectivement aux 500 km de Dubaï en 2005 et aux 1000 kilomètres de Jarama 2006. Estimation : 250 000 – 350 000 euros

  

• Jaguar XJR-12 LM - Construite par Tom Walkinshaw Racing, cette XJR-12 est l'une des trois ayant participé à l'édition 1991 des 24 Heure du Mans, en l'occurence le châssis TWR-J12C-891 ayant terminé 4e auw mains et Derek Warwick, John Nielsen et Andy Wallace. Elle a ensuite été alignée l'année suivante aux 24 Heures de Daytona et 12 Heures de Sebring, épreuves qu'elle a respectivement terminées en deuxième position puis au pied du podium. Elle est éligible dans les courses historiques dédiées à son époque. Estimation : 2 500 000 – 3 000 000 euros

  

• Lister-Jaguar 'Knobbly' - S'appuyant sur le châssis BHL 105, cette voiture était l'une des plus réputées de son époque et assurément l'une des Lister les plus mythiques, Mais il s'agit surtout de la seule "Knobbly" à avoir pris part aux 24 Heures du Mans. C'était en 1958 avec, au volant, les Belges Freddy Rousselle et Claude Dubois. Contrainte à l'abandon dès la quatrième heure, elle est devenue par la suite une des stars du Goodwood Revival. Elle a d'ailleurs participé à la première édition de l'événement, en 1998. Une auto entretenue depuis 26 ans par Chris Keith-Lucas de CKL Developments. Estimation : 1 450 000 – 1 800 000 euros

  

•  Saleen S7-R - Le châssis 1S9SB18187S000082 est, semble-t-il, le dernier des 23 construits et l'un des quatre modifiés par Oreca pour recevoir une boîte de vitesses Xtrac en position transversale. Elle a terminé quatre fois sur le podium GT1 de la Le Mans Series en 2009, dont une fois sur la plus haute marche, au Nürburgring. En 2010, elle s'est même imposée en LMGT1 aux 24 Heures du Mans aux mains de Julien Canal / Gabriele Gardel / Rolland Bervillé, année l'ayant aussi vu remporter sa catégorie en Le Mans Series au Paul-Ricard, à Portimão, au Hungaroring et à Silverstone. Elle a, depuis, été conservée par Larbre Competition. Estimation : 1 200 000 – 1 500 000 euros

  

• Porsche 919 Show Car - Modèle à l'échelle 1:1 de la première version de la LMP1 allemande. Construite par Porsche en 2014 à des fins promotionnelles, elle était exposée au Porsche Experience Center du Mans depuis l'ouverture en de celui-ci en 2015. Estimation : 80 000 – 120 000 euros

  

• Porsche 962 C – L'un des trois exemplaires utilisés par l'usine lors des campagnes 1985 et 1986 du Championnat du monde des voitures de sport. Equipé du moteur 117 ce châssis 962-004 a signé la pole position aux 24 Heures du Mans en 1986, lors de l'une de ses trois apparitions sur la classique mancelle. Son meilleur résultat : une 5e place en 1988. Elle a vu défiler à son volant Derek Bell, Al Holbert, Jacky Ickx, Klaus Ludwig, Jochen Mass, Vern Schuppan, Hans Stuck et John Winter. Elle a ensuite été engagée pendant deux saisons supplémentaires par le Joest Racing, qui bénéficiait d'un soutien de l'usine. Restaurée par Trevor Crisp (Katana Ltd) - expert en Porsche Group C - elle est en parfait état de marche, équipée d'un superbe long-tail mais accompagnée d'un short-tail. C'est la première fois qu'une Porsche 962 C d'usine est proposée publiquement dans une vente aux enchères. Estimation : 6 000 000 – 9 000 000 euros

  

• Ferrari 121 LM Spider by Scagletti - Voiture d'usine de la Scuderia Ferrari, ce châssis 0546 LM a été alignée au départ des 24 Heures du Mans 1955 ainsi que de la Mille Miglia la même année. Conduite par les pilotes officiels de la firme au cheval cabré Maurice Trintignant, Harry Schell et Piero Taruffi, il s'agit de l'une des quatre seules 121 LM construites et encore en état de marche. Entre 2018 et 2023 elle a fait l'objet par Ferrari Classiche d'une restauration complète. Elle dispose toujours de son groupe motopropulseur d'origine qui porte le même numéro que le châssis : 0546 LM. Estimation : 5 500 000 – 6 500 000 euros

  

• Ferrari 365 GTB/4 Daytona Competizione - Prototype préparé par l'usine et utilisé pour le le développement de 1969 à 1971. Ce châssis 12467 a ensuite été transformée en voiture de course par Ferrari pour le North American Racing Team. Cinquième du général des 24 heures du Mans 1971 aux mains de Bob Grossman / Luigi Chinetti Jr, il a également pris part l'année suivante aux 24 Heures de Daytona et aux 12 Heures de Sebring. Fraîchement restaurée selon les spécifications du Mans (certifiée "Red Book" Classiche) elle est vendue avec un certificat d'origine et une facture de Ferrari pour la préparation au Mans. Estimation : 4 800 000 – 5 200 000 euros

  

• Lancia LC2 - Dotée du châssis 0005, cette auto a signé la pole position et le meilleur tour en course lors de l'édition 1984 des 24 Heures du Mans 1984 (Bob Wollek / Alessandro Nannini), avant de terminer à la huitième place du général. Septième l'année suivante avec Henri Pescarolo / Mauro Baldi, elle a remporté les 1000 kilomètres de Kyalami 1984 avec Ricardo Patrese / Alessandro Nannini. Il s'agit de l'un des neuf châssis LC2 construits pour les saisons 1983 à 1986 du WSC. Estimation : 2 200 000 – 2 400 000 euros

• Aston Martin DBR9 - Châssis DBR9/106, cette auto a débuté en compétition avec le Barwell Motorsport en FIA GT, avant de passer sous le nom Gigawave Motorsport avec, derrière le volant, Philipp Peter et le regretté Allan Simonsen. Young Driver AMR s’est ensuite chargé de faire monter cette DBR9 sur la troisième marche du podium du GT1 à l'issue des 24 Heures du Mans 2010, grâce à Tomas Enge / Christoffer Nygaard / Peter Kox. Sa dernière course remonte à 2011, en FIA GT1, avec Young Driver AMR. Estimation : 2 100 000 – 2 500 000 euros

  

• Jaguar XJ220 C LM - Engagée aux 24 Heures du Mans 1993, le châssis 002 a été notamment piloté par David Coulthard, qui n'est plus jamais revenu aux 24 Heures du Mans par la suite. Il était épaulé cette année-là par l'Australien David Brabham et le Danois John Nielsen, deux pilotes ayant inscrit leur nom au palmarès des 24 Heures du Mans. Un trio qui terminera non classé. Estimation : 1 600 000 – 2 200 000 euros

  

• Delahaye 135 S by Pourtout - L'une des plus illustres Delahaye de compétition d'avant-guerre. Deuxième des 24 Heures du Mans en 1938 aux mains de Gaston Serraud / Yves Giraud-Cabantous, il a appartenu au célèbre concessionnaire français Ferrari Charles Pozzi, qui l'a fait courir. En tout, elle a participé à près de 50 événements entre 1936 et 1956. Restaurée en 2005 par l'Atelier Concept & Restauration Bonnefoy, elle est accompagnée d'un rapport détaillé de l'expert de la marque, Christian Huet et est éligible pour les événements historiques, y compris la Mille Miglia et Le Mans Classic. Estimation : 1 500 000 – 2 000 000 euros

  

• OSCA MT4 by Morelli – Châssis 1147, il s'agit de l'un des 19 exemplaires équipés du moteur 2AD à double arbre à cames de 1 491 cm3, et l'un des 72 exemplaires construits au total. Engagé par l'usine aux 24 heures du Mans en 1954, il conserve le moteur correspondant au numéro d'immatriculation. Équipée d'une boîte de vitesses ZF entièrement synchronisée pour améliorer ses performances, elle a bénéficié d'une restauration dans les années 1990 complétée par des reconstructions plus récentes du moteur et de la boîte de vitesses par des spécialistes italiens de l'automobile. Elle est vendue accompagnée de documents dont les les papiers du Mans 1954, les recherches et la correspondance des propriétaires, ainsi que les factures et les photos de la restauration. Méticuleusement entretenue pendant 28 ans durant lesquels elle a appartenu à l'actuel propriétaire, il s'agit d'un exemple historiquement significatif de la domination des frères Maserati. Estimation : 1 300 000 – 1 500 000 euros

  

• Alpine A210 - Vue à trois reprises au départ des 24 heures du Mans de 1967 à 1969, cette auto (châssis 1725) a remporté sa classe en 1967 (Henri Grandsire / José Rosinsky) et 1968 (Jean-Luc Thérier / Bernard Tramont). Elle a étalement participé aux 12 Heures de Reims, aux 500 km du Nürburgring et aux 9 Heures de Kyalami. Fait partie d'une collection historique gérée par Gérard "La Gombe" Gombert depuis plus de 40 ans. Elle est équipée d'un groupe motopropulseur Gordini-Renault de 1 470 cc restauré et est accompagnée d'une importante documentation historique et d'images, d'un moteur de rechange, d'un jeu de roues de rechange et d'une camionnette Renault Estafette non immatriculée ayant servi à la transporter. Estimation : 1 200 000 – 1 500 000 euros

  

•  Nissan R90CK - Il s'agit de l'un des six châssis construits, mais probablement le plus mythique puisqu'il s'agit du R90C/1, à savoir celui qui - aux mains de Mark Blundell - a signé la pole position des 24 Heures du Mans en 1990. Cinquième à Montréal puis quatrième à Mexico, il est actuellement entretenu par les experts historiques du Groupe C, Phil Stott Motorsport. Elle est éligible bien évidemment pour les épreuves historiques du Groupe C, y compris Le Mans Classic (course support) et Daytona Classic. Estimation : 1 000 000 – 1 500 000 euros

• Aston Martin Le Mans "LM8" - Septième du général de l'édition 1932 des 24 heures du Man (A.C. Bertelli / Pat Driscoll), elle a même remporté la huitième Coupe Biennale. Il s'agit de l'une des trois Aston Martin officielles de "deuxième série" engagées dans la Sarthe. Le propriétaire précédant la conserve depuis 1955. Estimation : 950 000 – 1 350 000 euros

  

•  Chrysler Viper GTS-R - Châssis GTSR-C3, il a participé aux 24 Heures du Mans 1997 avec, au volant, le trio Justin Bell / Pierre Yver / John Morton. Vue également aux 24 Heures de Daytona cette même année avec Olivier Beretta / Dominique Dupuy / Tommy Archer, elle a participé au FIA GT, au British GT, avant de partir en Espagne puis aux Etats-Unis. Estimation : 600 000 – 700 000 euros

  

• Rondeau M482 - Il s'agit de l'un des trois châssis de M482 construits par les Automobiles Jean Rondeau, en l'occurence le M 482-002. Pilotée par les légendaires Henri Pescarolo et Thierry Boutsen aux 24 Heures du Mans 1983, elle a été impeccablement conservée et restaurée par Philippe Belou, ancien technicien de Rondeau. Accompagnée d'un dossier FIA HTP et d'un ensemble de pièces détachées, elle est éligible pour les courses historiques, y compris Le Mans Classic et Daytona Classic. Estimation : 400 000 – 500 000 euros

  

• Venturi 600 S-LM - Châssis VK8CLM61193CE0003. Vue une première fois aux 24 Heures du Mans en 1993 grâce à Stéphane Ratel, elle avait été confiée à Costas Los / Johannes Badrutt / Claude Brana. De retour en 1995 avec BBA Compétition (Emmanuel Clérico / Laurent Lécuyer / Bernard Chauvin) elle sera non partante en 1996. Estimation : 300 000 – 400 000 euros

  

• Porsche 911 GT3 R - Dotée du châssis WP0ZZZ99ZYS692075, cette Porsche a pris le départ de l'édition 2000 des 24 Heures du Mans. Alignée par l'équipe australienne Skea Racing International, elle avait terminé 17e du général et 2e du GT grâce au trio Johnny Mowlem / David Murry / Sascha Maassen. Cette année là, elle a également participé à divers courses d'Endurance, tant en Europe qu'Outre Atlantique. Estimation : 250 000 – 350 000 euros

  

• Ferrari 250 GTE - De 1963 et dotée du châssis 4155, cette 250 GTE n'est pas n'importe laquelle, puisqu'il s'agit de la voiture ayant fait office de... voiture de sécurité lors de la 31e édition des 24 Heures du Mans ! Génial non ? Estimation : 550 000 – 650 000 euros

  

• Enfin, un lot pour le moins original : le drapeau tricolore agité en 1965 par M. Maurice Herzog (alors sous-secrétaire d'Etat à la Jeunesse et aux Sports), qui a eu l'honneur de donner le départ de la 33e édition des 24 Heures du Mans, remportée par la Ferrari 250 LM de Jochen Rindt / Masten Gregory. Estimation : 30 000 – 35 000 euros

  

* : Cliquer sur le nom des lots pour en savoir plus.