Stanley Dickens : « J’aime toujours autant piloter »
A 70 printemps, Stanley Dickens est loin d’être un inconnu en Endurance. Le natif de Färila est le premier pilote suédois à avoir inscrit son nom au palmarès des 24 Heures du Mans en 1989 sur une Sauber-Mercedes C9 en compagnie de Jochen Mass et Manuel Reuter.
En sept participations aux 24 Heures du Mans, Stanley Dickens a reçu le damier à trois reprises. Il y a d’abord eu une 3e place en 1988 sur une Porsche 962C/Joest Racing, la victoire en 1989, puis la 8e place sur une Porsche 962C/Joest Racing avec un certain Bob Wollek et Louis Krages, alias John Winter.
Avant cela, il y a deux tentatives infructueuses en Sarthe avec la Dome RC 83 de l’équipe Uchida Dome Racing en 1984 et la Stradell 85 l’année suivante. Il faut attendre 1986 pour voir débuter Stanley Dickens au Mans sur une Gebhardt JC 853 avec Jean-François Yvon et Pierre de Thoisy. Malheureusement, un accident en début de soirée mettait fin aux espoirs de Dickens et ses coéquipiers français.
Trente-six ans plus tard, Stanley Dickens a retrouvé le volant d’une Gebhardt JC853, cette fois sur le Dubai Autodrome à l’occasion du meeting Gulf Historic Dubai GP Revival. « C’est vraiment sympa d’être ici sur ce meeting et de retrouver les gars de chez Gebhardt », a déclaré Stanley Dickens à Endurance-Info. « Malheureusement, nous avons connu des soucis de moteur à répétition qui ont entaché notre meeting. Quand je repense à cette expérience sur la Gebhardt aux 24 Heures du Mans 1986 où nous menions la catégorie C2. Nous pouvions l’emporter mais un de mes coéquipiers est sorti de la piste, ce qui a mis fin à notre course. Cette année-là, nous avons remporté la catégorie C2 à Monza sur une manche du Championnat du Monde d’Endurance. »
Quand on évoque Le Mans avec Stanley Dickens, les souvenirs remontent vite à la surface : « Je garde de très bons souvenirs de mes participations aux 24 Heures du Mans. Il y a eu la 3e place en 1988 un an avant la victoire avec Sauber-Mercedes. Le Mans a toujours été un objectif dans ma carrière. Maintenant, je suis vieux et je n’ai pas les mêmes ambitions (rires). En revanche, j’aime toujours autant piloter. J’espère bien piloter à nouveau cette Gebhardt l’année prochaine sur le grand circuit des 24 Heures du Mans pour Le Mans Classic. »
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