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Charly Samani : « Le Mans reste le graal pour tout pilote »

Gulf Historic
29 nov. 2022 • 11:00
par
lmercier, à Dubai
Le temps d'un meeting, Charly Samani a troqué sa GT3 pour un prototype LMP2.
Photo : Endurance-Info

Alors qu’il sort d’une belle saison en Ultimate Cup Series au volant d’une Mercedes-AMG GT3/Racetivity partagée avec Manu Collard, Charly Samani est passé à la vitesse supérieure le week-end dernier. Le Français pilotait une Porsche RS Spyder sur le meeting Gulf Historic Dubai GP Revival où il s’est battu face à Manu Collard. La Porsche était celle qui a remporté la catégorie LMP2 aux 24 Heures du Mans 2008 avec Van Merksteijn Motorsport grâce à Peter Van Merksteijn, Jeroen Bleekemolen et Jos Verstappen.

 

Le coup d’essai en prototype est réussi avec deux troisièmes places dans la catégorie Proto. 2023 passera par une présence en Michelin Le Mans Cup sur une Ferrari 296 GT3 avant pourquoi pas de tenter l’aventure 24 Heures du Mans. Un rêve qui deviendrait réalité pour un pilote qui a débuté sa carrière récemment.

 

Quel bilan tirez-vous de votre saison 2022 ?

 

Le bilan est globalement positif avec une victoire de catégorie au championnat en Ultimate Cup Series. Toutefois, nous ratons le titre général pour 2 petits points. Racetivity a décroché la couronne Equipes. Je suis très content car je me sens bien plus à l’aise en piste. Ma mise en route est nettement plus efficace car j’ai pu prendre tous les départs.

Vous allez changer de monture en 2023 ?

 

Nous allons passer à la Ferrari 296 GT3 chez AF Corse en Michelin Le Mans Cup, toujours avec Manu à mes côtés. Nous allons nous entraîner sur une Renault Sport RS01 que fera rouler Racetivity. L’objectif est de poursuivre le travail de fond avec l’équipe de François Gagneux. J’ai la chance d’avoir Manu (Collard) à mes côtés, ce qui me permet de me rapprocher à 1,5s de ses chronos. Manu a soif de me faire progresser.

 

La suite passera par les 24H du Mans ?

 

Le Mans reste le graal pour tout pilote. Comme je l’ai dit, j’ai une chance exceptionnelle de rouler avec Manu. Quand j’ai débuté, je savais à peine freiner. Il y a eu le Roscar, puis l’Ultimate Cup Series et j’ai pris part aux 24H de Dubai à deux reprises. Tout cela m’a permis de rouler dans le trafic. Mon accident au Road to Le Mans est oublié et je pense avoir mangé mon pain noir.

Photo : Sid Pandey

Ce week-end, vous roulez en Porsche RS Spyder. Une expérience différente ?

 

Avec la Porsche RS Spyder, je découvre vraiment ce qu’est l’aéro. Cette auto est exceptionnelle et je dois bien avouer que nous sommes des enfants gâtés de rouler sur un tel événement avec des amis. C’est une chance de piloter cette auto mythique. Sortir de sa zone de confort est formateur et ludique. Ce n’est que la deuxième fois que je roule sur ce type de voiture. En GT3, il y a l’ABS et le traction control. Les erreurs des pilotes sont lissées par les aides au pilotage. Avec la LMP2, c’est une autre école.

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