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Jim Pla (AKKA-ASP) : "Si tu te loupes, tu es vite relégué"

GT World Challenge Europe
GT4 European Series
FFSA GT
27 oct. 2021 • 14:00
par
lmercier
A tout juste 29 ans, Jim Pla fait partie des pilotes aussi à l'aise dans une GT3 que dans une GT4. Le Biterrois a renouvelé sa confiance à AKKA-ASP Team en GT World Challenge Europe sur un programme Sprint, sans oublier quelques courses en Endurance avec GetSpeed Performance. Le FFSA GT et la GT4 European Series étaient au menu chez AKKA-ASP avec son compère habituel Jean-Luc Beaubelique.

Jim Pla reste une valeur sûre du GT. On a souvent entendu dans le paddock que la BOP de la Mercedes-AMG GT4 était faite autour de ses performances. Ce qui est sûr, c'est que sa pointe de vitesse est la même en GT3 et GT4. 

 

Le duo qu'il formait cette année en Sprint avec Konstantin Tereschenko a montré de belles choses avec une 3e place au championnat Silver. Ses trois piges en Endurance dans la Mercedes-AMG GT3/GetSpeed Performance ont elles aussi marqué les esprits. Pour la partie GT4, la saison s'est soldée par une 7e place au championnat Pro-Am en FFSA GT et une position de vice-champion sur la scène européenne. Malgré ses belles prestations, Jim Pla court toujours après un volant officiel. 

 

Votre saison en Sprint a été positive ? 

 

"Correcte est le bon mot. Nous avons juste manqué un peu de régularité même si nous terminons sur une bonne note avec deux podiums à Valencia et une 3e place au championnat Silver. En Sprint, on retrouve régulièrement les mêmes à l'avant. Si tu te loupes, tu es vite relégué."

L'Endurance n'était pas au programme...

 

"J'ai roulé à partir des 24H de Spa chez GetSpeed Performance grâce à Nico Bastian qui a roulé dans le passé chez AKKA-ASP. Je reste un peu sur ma faim à Spa car nous n'avions pas commis la moindre faute jusqu'à 8h du matin. Une erreur en piste d'un coéquipier a cassé le splitter. Ensuite, j'ai eu la possibilité de poursuivre chez GetSpeed. Après 4 ans chez AKKA-ASP, j'ai découvert une autre équipe, qui plus est étrangère. Il faut trouver les bons automatismes et rouler en Pro-Am demande de trouver des compromis." 

Vous passez régulièrement de la Mercedes-AMG GT3 à la GT4 et inversement. N'est-ce pas trop compliqué ?

 

"Passer de l'une à l'autre est un exercice. Comme en 2020, j'ai galéré à Magny-Cours car les séances se sont enchaînées. A Zandvoort, Spa et Barcelone, l'adaptation était plus simple. Être performant dans les deux catégories n'est pas simple sachant que le pneu Pirelli a une fenêtre de fonctionnement très étroite."

 

Que retenez-vous de votre saison GT4 ? 

 

"Nous avons fait une bonne année et je pense sincèrement qu'on ne pouvait pas faire mieux en Europe avec deux podiums pour clôturer le championnat européen. La saison avait plutôt bien débuté en France mais les choses se sont compliquées par la suite même si nous avons souvent été présents. AKKA-ASP a connu une belle saison 2021." 

Comment jugeriez-vous le niveau de l'Europe par rapport à la France ? 

 

"Le niveau en France est plus dur. En Europe, il n'y a que la McLaren/United Autosports et l'Audi/Saintéloc Racing Greg Guilvert et Fabien Michal qui nous ont embêté. Le niveau en Pro-Am est bien plus relevé en France, principalement pour le pilote Am."

 

Quels sont vos souhaits pour 2022 ? 

 

"J'espère avoir la possibilité de faire le Sprint en Pro. J'aime bien le côté sprint. Pour ce qui est de l'Endurance, tout dépendra des opportunités. Rouler sur 5 courses en sprint, ce n'est pas beaucoup quand on sait que d'autres pilotes disputent 25 courses par an. Pour être devant en GT3, il faut rouler tout le temps. Tout est devenu une spécialité. Tu n'arrives pas en te disant que tu vas être devant. Pour la partie GT4, tout va dépendre de ce que va faire Jean-Luc." 

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