Pascal Destembert (Team Speedcar) : "Il nous fallait les deux programmes pour progresser"

Fidèle parmi les fidèles du Championnat de France FFSA GT, Team Speedcar a changé d'air cette saison pour rejoindre les rangs de la GT4 European Series avec deux Audi R8 LMS GT4. Alors que la France ne devait pas être au programme cette année, Pascal Destembert a tout de même réussi à monter un équipage grâce à Jean-Paul Buffin à compter du deuxième meeting de l'année, toujours sur une Audi. La pige de Lédenon avec la Ginetta G55 GT4 s'est soldée par une pole au général. Du côté des pilotes, Team Speedcar fait dans la continuité. Robert Consani et Benjamin Lariche, les deux piliers de l'écurie alésienne, restent les fers de lance en Europe.

Pour 2022, la tendance chez Team Speedcar est de poursuivre en GT4 European Series avec en prime une présence en France. Pascal Destembert fait le point sur la saison en cours en évoquant les projets 2022. 

Vous êtes satisfait de vos débuts en Europe ?

"En premier lieu, il n'y a pas le moindre regret à avoir tenté l'aventure européenne. Le championnat est plus dur, mais cela nous va bien. Nous aurions moins souffert si nous avions fait rouler une Alpine ou une Ginetta que nous maîtrisons parfaitement. Nos concurrents connaissent parfaitement leurs montures alors que nous découvrons l'Audi. Il nous fallait les deux programmes pour progresser." 

L'Audi R8 LMS GT4 est plus compliquée à comprendre ?

"Il y a des autos qui sont plus faciles que d'autres et qui, dès qu'on les met sur la piste, fonctionnement de suite. L'Audi est une voiture performante mais plus compliquée à régler. Il faut un peu de temps pour bien l'appréhender. On a progressé au fil de la saison. A Spa, on part P36 pour remonter P10 et on termine P5 à la régulière au Nürburgring. On maîtrise bien mieux l'Audi qu'en début de saison." 

Quels sont les plans pour 2022 ? 

"L'idée est de conserver les Audi R8 LMS GT4 sur un double programme Europe et France avec deux autos. Il est aussi prévu de faire rouler la Ginetta G55 GT4 en GTN dans la même version que celle de Lédenon. Adrien Paviot et Nicolas Markiewicz devraient disputer au moins trois meetings. La Ginetta, dans cette version, va moins vite en ligne droite mais elle est mieux équilibrée. Robert et Benjamin devraient poursuivre en Europe sur une auto. Jean-Paul Buffin pourrait rouler en France avec Benjamin." 

Vous prenez tout le temps autant de plaisir à régler vos autos vous-même ?

"Mon truc, c'est la course. J'ai dédié ma vie à la course. Après les coupes de marques, l'équipe a pris la direction du GT3 avec Vincent Abril et on a gagné. Je passe beaucoup de temps dans la voiture pour trouver les meilleurs réglages."