Une pige gagnante pour Adrien Paviot sur la Ginetta à Lédenon

En venant rouler dans le Gard, Adrien Paviot et Nicolas Markiewicz voulaient prendre leurs marques et se tester parmi une concurrence bien relevée. Pour ce one-shot, l'animateur Automoto la chaîne et le kartman étaient engagés dans la classe "Invité" avec leur Ginetta. Avec sa belle déco signée Adrien Paviot et son gros aileron, la Ginetta rajeunissait de cinq ans sous le soleil gardois. 

Sans faire de bruit, l'équipage de la Ginetta n'a pas tardé à se mettre au niveau avec ni plus ni moins qu'une pole pour Adrien Paviot. De quoi donner des ailes à l'équipage de la #300 (300 comme 300V, la référence de l'huile Motul, partenaire du projet, ndlr). 

"Le niveau du championnat est très relevé", a confié Adrien Paviot à Endurance-Info. "On ne peut pas venir ici pour une pige et faire une performance en course. La qualification s'est très bien passée mais la course, c'est autre chose. J'ai pu suivre l'Aston Martin de Romain Leroux durant mon relais avec aucune erreur du pilote."

Avec son poids plume, sa faible de dégradation des pneumatiques, le tourniquet de Lédenon est le tracé qui convient le mieux à la Ginetta. Pour ce one-shot, la Ginetta était dans la configuration du championnat où elle roule habituellement, à savoir un gros aileron, les échappements sur les côtés et un splitter différent. Il n'était pas question pour l'équipage de venir troubler le championnat, d'où une transparence au niveau des points marqués sur les courses. 

Passer du casque de commentateur à celui de pilote est un exercice qui demande de l'humilité, comme l'explique Adrien Paviot : "Quand Pascal Destembert (patron de l'équipe Team Speedcar, ndlr) a suggéré l'idée, je n'ai pas sauté de joie par peur d'être ridicule. Je ne voulais pas être le dernier sur la chaîne que je commente (Automoto la chaîne est le diffuseur du championnat, ndlr) et je ne voulais pas me placer en porte-à-faux face à mes clients des designs de casques et de voitures. La curiosité était de savoir où on serait face aux Am." 

La confiance est vite venue avec une pole pour la course 1 : "Après les premiers tests, j'ai vu que j'étais à l'aise dans l'auto, ce qui m'a conforté de venir rouler en FFSA GT. Rouler permet de mieux comprendre le pilotage et de le faire ressentir  aux téléspectateurs lors des commentaires." 

Cette pige à Lédenon devrait rester sans lendemain même si du côté d'Adrien Paviot et Nicolas Markiewicz, on aimerait bien retenter l'expérience : "Je tiens à remercier SRO de nous avoir permis de rouler. S'il devait y avoir une participation, ce serait alors avec une GT4 dans une catégorie du championnat." 

La course 1 s'est soldée par un abandon (problème mécanique) après un beau de début de course. La suivante a permis au tandem Paviot/Markiewicz de rallier l'arrivée au 15e rang. Les deux pilotes ont clairement apprécié l'expérience de rouler au sein du championnat GT4 national le plus relevé.