Greg Guilvert (Saintéloc) : "Le GT4 Europe est un nouveau challenge plaisir"

Après trois titres en Championnat de France FFSA GT chez Saintéloc Racing, Greg Guilvert et Fabien Michal ont eu envie de changer d'air sans pour autant mettre de côté la France. La GT4 European Series vient donc se rajouter au programme 2021 en plus de la France. 

Avant le meeting du Nürburgring, Greg Guilvert et Fabien Michal mènent le championnat Pro-Am avec une confortable avance de 72 points sur la plus proche concurrence. En huit courses, Guilvert/Michal sont toujours montés sur le podium de la catégorie. Les deux manches allemandes peuvent donc sceller le championnat. Du côté de la France, le duo reste en lice pour une quatrième couronne consécutive. Pilote professionnel sans en avoir eu le statut alors qu'il en a le talent, Greg Guilvert est pleinement satisfait de ce double programme France/Europe. 

En venant rouler en Europe, il y avait l'envie de voir autre chose ? 

"Je continue de prôner mon championnat GT national car c'est aussi là ou tu es reconnu. Je suis content d'y participer depuis la première année du GT4 en 2017. Cependant, il y avait une petite baisse d'intensité. Cet hiver, Fabien et moi étions à deux doigts d'arrêter la France pour nous concentrer sur l'Europe."

Disputer la GT4 European Series vous permet de sortir de votre zone de confort ?

"C'est un nouveau challenge qui est un challenge plaisir. Je connais les circuits européens du temps du Peugeot Spider 207 THP en ouverture des Le Mans Series. Cette année, il me manque juste Silverstone."

Les deux championnats sont comparables ? 

"Il ne faut surtout pas sous-estimer le niveau du FFSA GT même si ce n'est qu'un championnat national. Il y a peu de turn over. Tout le monde est rôdé et le niveau augmente d'année en année. En Europe, les Silver sont plus nombreux alors qu'en France ce sont les Pro-Am." 

2022 s'annonce comme un copier-coller de 2021 ? 

"Fabien n'est pas très copier-coller. On fait tout cela surtout pour nous-mêmes. Peut-être qu'à l'avenir il y aura de nouveaux challenges. Est-ce que ce sera le prototype avec le LMP3 ?"

Ne plus rouler en GT3 vous manque ?

"Maintenant, je vois plus le GT3 du côté spectateur. Tu te demandes même si tu as encore le niveau (rires). Ce qui m'intéresse, c'est d'être devant et pour cela, il faudrait beaucoup rouler. En 2014, j'étais chargé de qualifier l'auto alors que je roulais avec Stéphane Ortelli et Edward Sandström. J'ai débuté le GT3 un peu trop tard."