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Ce qu'il faut retenir des 24H du Mans 2021...

Endurance Info
24 Heures du Mans
28 aoû. 2021 • 9:00
par
lmercier
Le rideau est tiré sur les 24H du Mans 2021. Il est temps de dresser un bilan avec les bons et les mauvais points de cette 89e édition. Commençons par ce qu'il faut retenir des 24H du Mans 2021 (liste non exhaustive).
départ LM 2021

- Le retour du public : même en nombre limité, le public a pu faire son retour après une édition 2020 à huis clos. La date 2021 n'a certainement pas aidé à vendre les 50 000 places disponibles à cause des vacances. On était tout de même loin de gradins clairsemés avec pas mal de monde durant le week-end dans les différents points accueillant du public. 

 

- Le meeting Endurance Racing Legends : revoir des anciennes fait plaisir à tout le monde, aussi bien pour les yeux que pour les oreilles. Il y avait la diversité, la qualité et la quantité. Un vrai régal ! 

 

- Glickenhaus Racing : on ne va pas vous refaire la course du team américain mais voir les deux 007 LMH fait clairement partie des choses à retenir. On retiendra aussi le très bon temps d'Olivier Pla lors de la Journée Test. 

 

- Stéphane Ratel au Mans : les GT3 arriveront en WEC et donc au Mans en 2024.  La présence du président-fondateur de SRO Motorsports Group sur la passerelle au moment du départ n'est certainement pas innocente. Reste maintenant à savoir si SRO jouera un rôle dans l'arrivée des GT3 au Mans. 

 

- Lilou Wadoux : la jeune féminine n'est pas encore engagée aux 24H du Mans mais sa très belle prestation en Porsche Sprint Challenge ne restera clairementpas sans lendemain. 

 

- SRT 41 : la deuxième expérience de Frédéric Sausset aux 24H du Mans est aussi positive que la première. Cette fois, ce n'était pas en tant que pilote mais bie comme patron d'équipe avec Association SRT41. Takuma Aoki, Nigel Bailly, tous deux parfaitement aidés par Matthieu Lahaye, ont rempli leur mission. 

 

- Team WRT : débuter au Mans n'est jamais simple, alors voir ses deux LMP2 e tête de la catégorie en fin de course a de quoi marquer les esprits. L'écurie belge a parfaitement maîtrisé son entrée au Mans en allant décrocher la victoire en LMP2. 

 

- Côme Ledogar : boudé par Porsche il y a quelques années, le Français a joué les électrons libres ces dernières saisons et bien lui en a pris. En remportant la même année les 24H de Spa et les 24H du Mans (GTE-Pro), l'ancien champion Porsche Carrera Cup France répond présent en 2021.

 

- Lampe médicale : installée dans les voitures, la lampe médicale permet de connaître la violence d'un choc. Une fois qu'elle est allumée, le pilote doit passer par le centre médical du circuit pour une visite de contrôle. C'est ce qui est arrivé lors du contact entre Sophia Flörsch et Tom Cloet samedi soir.

 

- Jean-Marc Teissèdre : l'ancien journaliste d'Auto Hebdo, qui vient de sortir deux ouvrages sur Norma (nous vous en reparlerons, ndlr) fêtait cette année sa 50e année de présence aux 24H du Mans en tant que journaliste.

 

- Robert Kubica : avant les 24H du Mans, le Polonais du Team WRT ne savait pas trop comment il allait vivre la course compte tenu de son handicap. Finalement, l'ancien pilote de F1 a parfaitement tenu son rang en LMP2. 

 

- Les Français à l'honneur : il n'y a que la catégorie Hypercar qui n'a pas souri aux pilotes tricolores. Charles Milesi s'est imposé en LMP2, Côme Ledogar en GTE-Pro, François Perrodo en GTE-Am. 

 

- Romain Dumas : à 43 ans, le pilote officiel Porsche reste une valeur sûre au volant d'un prototype. Sa Glickenhaus 007 LMH #709 a souvent été en retrait face à la #708 mais c'est bien l'Alésien qui s'est montré le plus vite des pilotes Glickenhaus en course. 

 

- TDS Racing reçu deux sur deux : avec ses deux ORECA 07 engagées sous les bannières Racing Team Nederland et Realteam Racing, TDS Racing jouait en LMP2 Pro-Am. Le team français a vu ses deux LMP2 sur le podium de la classe Pro-Am. 

 

- Les annonces à venir : si aucun nouveau constructeur n'a été annoncé officiellement au Mans pour la catégorie Hypercar, d'autres annonces vont arriver dans les prochains mois. Cadillac a tout de même officialisé un programme LMDh dans la foulée du Mans. 

 

- Les carburants renouvelables : dès 2022, le WEC et Le Mans feront la part belle aux carburants renouvelables. Le carburant de compétition 100% renouvelable proposé par TotalEnergies sera produit sur une base de bioéthanol issue de résidus viniques provenant de l’agriculture française, et d’ETBE, produit à la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône) sur des matières premières issues également de l’économie circulaire. Ce carburant devrait permettre une réduction immédiate d’au moins 65% des émissions de CO2 des voitures en piste.

 

- Sarah Bovy : si Michelle Gatting et Rahel Frey connaissaient bien les 24H du Mans, ce n'était pas encore le cas de Sarah Bovy. La pilote belge, qui a rejoint Iron Lynx en début de saison, a prouvé au Mans, si besoin en était, que son recrutement était mérité avec de très bons chronos.   

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