Le planning du programme Porsche Hypercar suit son cours

Il ne faut pas s'attendre à de grosses informations cette semaine sur l'avancée du programme Porsche LMDh. Le constructeur allemand suit son plan de travail pour des débuts prévus dans moins de deux ans en IMSA et en WEC. 

"L'équipe travaille dur", a déclaré Pascal Zurlinden à Endurance-Info. "Le timing est respecté avec un premier roulage prévu en décembre prochain. L'intérêt pour le produit est toujours là." 

Le responsable des programmes officiels Porsche souligne les avantages du LMDh : "Il y a un coût mais ce coût nous semble abordable pour remporter les 24 Heures du Mans au classement général. Cela permettra aussi aux jeunes pilotes de se montrer."

Les clients déjà présents dans le giron Porsche voient d'un bon oeil l'arrivée de cette nouvelle plateforme : "Nos clients actuels suivent le parcours de Herberth Motorsport pour arriver dans la catégorie reine actuelle du GT. Comme pour les pilotes, le LMDh est accessible pour les équipes"

La catégorie LMP2 telle qu'on la connaît actuellement doit prendre fin dans deux ans. Est-ce qu'une LMDh sans son système hybride pour faire l'affaire en LMP2 ? Pascal Zurlinden n'est pas contre cette idée : "C'est une question que l'on peut se poser. Pourquoi pas avoir une LMDh avec moins de puissance et sans hybridation..." 

Avec le LMDh, les clients joueront le classement général face au constructeur. "Comme dans les années 80, les clients pourront battre l'usine", précise-t-il. "Je suis convaincu qu'une LMDh n'est pas aussi compliquée qu'il n'y paraît, même avec l'hybride. Le LMDh est assez proche d'une monoplace au niveau des réglages. Le GT est plus spécifique, un peu à l'image du LMP2. Si toutes les planètes s'alignent pour 2023/2024, les cinq ou six prochaines années s'annoncent  encore mieux que les années 80. Avoir une BOP n'est pas contre le développement de la catégorie."