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Vincent Abril (HRT) : "Spa est la course que tu veux accrocher à ton palmarès"

GT World Challenge Europe
29 juil. 2021 • 18:25
par
lmercier
HRT 4 Spa

Il y a tout juste dix ans, Vincent Abril, alors âgé de 16 ans, limait le bitume en Seat Leon Supercopa chez Team Speed Car, l'équipe de Pascal Destembert. Depuis ses débuts en compétition, la carrière du pilote monégasque a pris de l'ampleur avec deux participations aux 24 Heures du Mans et un titre Blancpain GT Series Sprint. 2021 passe par un double programme en GT World Challenge Europe (Endurance) et DTM, à chaque fois chez Haupt Racing Team. 

 

Alors que ses débuts en DTM à Monza ont été positifs, le gros du morceau arrive cette semaine avec les 24 Heures de Spa qu'il dispute sur une Mercedes-AMG GT3 en compagnie de Maro Engel et Luca Stolz. 

 

Que retenez-vous des essais bouclés à Spa fin juin ? 

 

"Nous avons suivi le plan d'essais prévu. L'un des objectifs était de tester les nouveaux pneumatiques pour la pluie. Jusqu'à maintenant, c'était assez compliqué sur une piste séchante. Ce qu'on a vu à Monza était un peu inquiétant et le Paul Ricard n'a guère été plus favorable. Tout le monde est à fond et être devant n'est pas simple." 

 

Comment voyez-vous cette édition 2021 des 24H de Spa ? 

 

"Chaque année, le plateau est exceptionnel. C'est la course que tu veux accrocher à ton palmarès. On peut compter au moins sur 20 GT3 en lice pour la victoire. Pour HRT, tout est mieux préparé qu'il y a un an car l'année passée, nous avions peu de courses avant de rouler à Spa. J'ai la chance de rouler avec deux des meilleurs pilotes. C'est bien pour moi de retrouver de la continuité." 

 

Quelle sera la clé  ? 

 

"Il faut impérativement rester dans le tour de tête et éviter tout contact inutile. Il faut avoir une auto pour 24 heures même s'il faudra attaquer du début à la fin. Le respect des limites de la course sera un facteur à prendre en compte. La Balance de Performance est faite pour un type de circuit, alors si tout est ouvert, le circuit n'est plus le même." 

 

Le début de saison a été compliqué ? 

 

"Monza n'a pas été simple comme tout le monde a pu s'en rendre compte. Au Paul Ricard, nous étions au maximum de notre performance alors que d'autres en ont gardé pour la fin de course. Il faut toujours savoir où on en est. On ne peut pas se permettre de dire "on verra le jour de la course". Le niveau du championnat est tellement relevé." 

 

Vos débuts en DTM ont été positifs ?

 

"Je suis ravi d'avoir ce double programme. Le championnat débute avec les GT3 et tout est réuni pour bien faire. La communication entre la série et le championnat est saine. Le plateau est très relevé. Rouler seul demande une approche différente car tu ne peux rien déléguer. C'est plus éprouvant mentalement car tout repose sur toi. Quand tu gagnes, c'est forcément plus gratifiant. Le DTM ne veut pas voir la domination d'une marque."

 

Selon vous, il y a moins de compromis en DTM ? 

 

"Tu adaptes la voiture à ton style. Tout est fait pour aller plus vite. En Endurance, j'ai la chance de rouler avec Maro et Luca avec qui j'ai le même style de pilotage. Donc là aussi, il n'y a pas trop de compromis à faire."

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