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Loris Cabirou (CMR) : "Pas de regret à être passé en GT4"

GT4 European Series
FFSA GT
19 juin. 2021 • 11:07
par
lmercier
Pur produit alésien, Loris Cabirou passe en GT4 cette année avec un double programme FFSA GT GT4 European Series.
Alpine CMR GT4 Europe

A 16 ans, on aspire forcément à une belle carrière de pilote. Pour Loris Cabirou, la monoplace Formule 4 a vite cédé sa place à une et même deux GT4. Le jeune pilote alésien, fis de Sébastien Cabirou qu’on a vu dans le passé en FFSA GT chez Team Speed Car, dispute un double programme GT4 chez CMR cette année. Pour la France, c’est sur une Toyota GR Supra GT4 en compagnie de Wilfried Cazalbon. Pour la partie européenne, c’est sur une Alpine A110 GT4 avec Vincent Beltoise. Dans les deux cas, difficile de faire plus alésien, qui plus est chez CMR. Au fil des meetings, le benjamin du plateau monte petit à petit en puissance avec comme objectif de prendre de l’expérience dans deux championnats où il est facile de se faire chahuter sur la piste.

 

Toyota CMR

 

Vos débuts en GT4 sont positifs ?

 

« Nogaro était pour moi une découverte totale. Je n’avais jamais roulé dans ce type de voiture avec en plus un toit sur la tête. Ma performance était donc moyenne (18e de sa qualification, ndlr). Finalement, on s’en sort avec deux top 10 en Pro-Am. A Monza, pour mes débuts en GT4 European Series parmi 47 autos, les deux courses disputées en Silver ont été solides, principalement la course 2. Mon premier podium est arrivé lors du meeting suivant au Paul Ricard avec en prime les deux manches terminées dans le top 5. »

 

Alpine CMR GT4

 

Aucun regret à être passé en GT4 ?

 

« Après la Formule 4, mon père et moi avons réfléchi à mon avenir en course automobile. Poursuivre en monoplace était compliqué et moins accessible financièrement. Tout pilote rêve un jour d’être payé pour rouler et le GT offre cette possibilité. Le GT4 est différent de ce que je connais, il me faut donc un peu de temps pour tout assimiler. J’espère pouvoir délivrer de belles performances durant la saison. 2021 est pour moi une année d’apprentissage avec des objectifs tout de même assez élevés. Jouer le podium en Europe est encore possible. Je n’ai pas le moindre regret à être passé en GT4. »

 

Vous êtes comme à la maison chez CMR…

 

« Les deux équipages portent les couleurs de la ville d’Alès, ce qui est important à souligner. L’ambiance dans l’équipe est parfaite avec de beaux duos. L’idée est de poursuivre en 2022 pour confirmer. Il faut être régulier et gagner des courses. »

 

Toyota CMR

 

Piloter une Toyota en France et une Alpine en Europe n’est pas un peu déroutant ?

 

« La Toyota est différente de l’Alpine. L’Alpine est plus basse et moins imposante. Elle a moins de moteur, ce qui complique les choses pour dépasser. La Toyota est à l’opposé de l’Alpine : plus lourde, plus haute, plus de moteur. Finalement, les deux se complètent. Disputer deux championnats me permet d’élargir mon pilotage. Ces deux programmes me donnent une expérience supplémentaire pour passer d'une auto à une autre. C’est aussi l’occasion de connaître les avantages et les inconvénients des deux autos quand je suis dans le peloton. »

 

 

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