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Grégoire Demoustier (Bodemer Auto) ne compte pas en rester là...

FFSA GT
4 juin. 2021 • 15:05
par
lmercier
Depuis 2017 et l'arrivée des GT4 en Championnat de France FFSA GT, Grégoire Demoustier fait cause commune avec Alain Ferté chez Bodemer Auto. La Porsche de 2017 a laissé sa place à l'Alpine A110 GT4 dans le camp de l'équipe de Georges Kaczka. Quand naissait Greg Demoustier en 1991, la Sauber-Mercedes C11 d'Alain Ferté s'élançait depuis la pole des 24 Heures du Mans. Entre les deux, c'est plus qu'une histoire de partage de voiture. Après deux meetings FFSA GT, le pilote Bodemer Auto dresse un premier bilan.
Bodemer Auto Magny-Cours 2021

Après un premier meeting FFSA GT compliqué à Nogaro, Grégoire Demoustier et Alain Ferté ont rectifié le tir à Magny-Cours en Pro-Am sur l'Alpine A110 GT4 #35. Place maintenant à Albi où l'objectif est de poursuivre sur la lancée de la Nièvre. Greg Demoustier fait le point pour Endurance-Info sur le début de saison. 

 

Que retenez-vous de ce début de saison FFSA GT ? 

 

"Je finis par croire que nous sommes maudits à Nogaro. Cela fait trois ans qu'on abandonne en course 1 alors que nous menons la course. Cela fait aussi trois ans qu'on s'accroche en course 2. La performance était là, mais à chaque fois il a été impossible de concrétiser." 

 

Magny-Cours a été bien plus positif...

 

"On pensait galérer un peu plus à Magny-Cours, mais finalement le rythme était là avec une voiture dans le coup. Nous avons ouvert notre compteur de points avec un podium. On peut voir que la Balance de Performance est plus proche que les années passées avec un bon travail de l'organisateur."

 

FFSA GT Magny-Cours

 

Selon vous, le championnat est encore plus relevé ? 

 

"Le niveau des équipes et des pilotes était déjà très haut. Le Championnat de France FFSA GT est une très belle série. Au départ, on a entendu des remarques comme quoi on pouvait regretter la fin des GT3 en France. On peut voir qu'on fait de très belles choses avec les GT4." 

 

On voit que de plus en plus d'équipes françaises font en parallèle la GT4 European Series. Vous étiez présent dans le passé. Pas de regret à ne pas y être cette année ?

 

"L'Alpine A110 GT4 est une bonne auto qui demande beaucoup de travail entre les meetings. Pour disputer les deux championnats dans de bonnes conditions, cela demanderait beaucoup de travail. Les pannes potentielles sur l'auto ont bien été identifiées avec le temps." 

 

Vous roulez toujours avec Alain Ferté. La relation va au-delà du sportif ? 

 

"Lorsque j'ai débuté en sport auto à l'âge de 15 ans, Alain était mon coach. Maintenant, je roule avec mon coach (rires). C'est quelqu'un que j'admire beaucoup. Alain est toujours de bonne humeur et il est resté très jeune dans sa tête. Son pilotage est toujours aussi bon. Il a toujours envie et je pense que son secret est là." 

 

 

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