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Earl Bamber : "La Nouvelle-Zélande vit un véritable âge d'or au niveau des pilotes"

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WEC
29 nov. 2017 • 14:00
par
David BRISTOL
Earl Bamber a tout gagné cette année. Entre les 24 Heures du Mans et le titre de Champion du Monde d'Endurance Pilotes sur la Porsche 919 Hybrid n°2 (qu'il partageait avec Brendon Hartley et Timo Bernhard), il n'a laissé que des miettes à ses adversaires. Le pilote officiel Porsche a terminé sa saison à Bahreïn il y a quelques jours. De quoi revenir avec lui sur sa belle saison 2017...Les 24 Heures du Mans 2017: « Ce fut une course difficile et pleine d’émotions. La Porsche 919 Hybrid n°2 a connu un souci au niveau de l’hybride qui a demandé un très long arrêt en début de course. Toute l’équipe s’est alors réunie dans le box. Nous sommes alors fixés un objectif pour que la motivation soit toujours présente : marquer le plus de points possibles pour le Championnat du Monde d’Endurance, c'est à dire viser une cinquième place, voire une quatrième. Nous avons alors pris tous les risques, effectuer des dépassements limites, monter sur les vibreurs, mais pris beaucoup de plaisir dans la voiture ! Finalement, nous avons réussi à remonter de la 56ème place à la 1ère ! Je garderai toujours en mémoire le moment où notre voiture redescend la pitlane, pilotée par Timo, avec Brendon et moi sur la voiture, le drapeau de la Nouvelle Zélande à la main ! » Sa saison 2017 : « Ce fut une saison très spéciale. Nous remportons les 24 Heures du Mans en juin et terminons avec le titre de Champion du Monde des Pilotes et des Constructeurs pour Porsche dès la manche de Shanghai. Ce fut particulier car les 24 Heures du Mans représentent la grande course de l’année alors que le titre récompense un travail sur toute la saison. Toyota a fait du super travail, ils nous ont donné du fil à retordre. Nous sommes battus jusqu’au bout car, à mon avis, ils avaient une meilleure voiture que nous le plus souvent. Il a fallu "sauter" sur la moindre opportunité de décrocher la victoire. C’est génial de réaliser tout ça avec Brendon, un ami d’enfance, et Timo qui m’a donné l’opportunité de rouler en Europe en 2014 en Porsche Carrera Cup. Nous allons pouvoir partager ces bons moments tous les trois le reste de notre vie. »
Sa victoire et son titre vus de Nouvelle-Zélande : « Dans mon pays, je pense qu’ils n’ont pas encore totalement pris conscience de l’importance de cette victoire et de cet événement que représente les 24 Heures du Mans. Cependant, avoir deux pilotes Néo Zélandais vainqueurs des 24 Heures du Mans et aussi champions du monde n’arrive pas tous les jours. De plus, nous partagions la même voiture. En ce moment, la Nouvelle-Zélande vit une sorte d’âge d’or avec tellement de pilotes au sommet. Brendon (Hartley) vient d’être titularisé en Formule 1, Nick Cassidy a remporté le titre en Super GT, il y a aussi Shane van Gisbergen, Scott Dixon, Richie Stanaway, etc…C’est donc un vrai privilège pour moi d’en faire partie. »Ses derniers tours dans la Porsche 919 Hybrid : « Ce fut un mélange de plein d‘émotions. Je suis monté dans l’auto pour la dernière fois lors de mon double relais à Bahrain. Je me suis bien amusé tout en me battant pour remonter au classement après notre souci de début de course, avec ce cône coincé dans le capot de la voiture. Cette épreuve fut particulière un peu comme Le Mans avec des LMP1 qui ont des soucis (rires).»  
Son programme 2018 : « Je piloterai de nouveau pour Porsche, cette fois-ci en GT, partout dans le monde. Je suis vraiment impatient de commencer ce programme. Je ne prends pas cela comme un retour en arrière après le LMP1, j’adore le GT. Je ne peux pas confirmer le nombre de voitures que nous engagerons aux 24 Heures du Mans, je lis les rumeurs aussi (rires), mais ça sera vraisemblablement plus de deux. »  Photos : Vision Sport Agency 

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