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Daniel Keilwitz (Callaway Competition) : "J'ai dit oui tout de suite !"
28 mar. 2018 • 11:00
Daniel Keilwitz aura un double programme cette saison avec Callaway Competition en étant engagé en Pirelli World Challenge (PWC) et en ADAC GT Masters dont il a terminé 2e l’an dernier. Cette année, le pilote officiel a débuté en PWC avec une belle 2e place dans les rues de Saint Petersburg (Floride) lors de la 2e course du meeting. Quant au championnat allemand, il sera associé à Marvin Kirchhöfer sur la Corvette C7 GT3-R n°1.Pourquoi avoir décidé de venir courir en Pirelli World Challenge ?« Je pilote depuis longtemps pour Callaway Competition et connais bien la Corvette C7 GT3-R. Lorsqu’on m’a donné la chance de pouvoir rouler en Pirelli World Challenge et, donc, aux Etats Unis, j’ai dit oui tout de suite. Ça me donne beaucoup de confiance que la marque me choisisse pour ce programme. De plus, la voiture est exactement la même qu’en Europe, on a juste rajouté la climatisation ce qui est une bonne chose comme en Floride (rires). »La première manche s’est déroulée dans les rues de Saint Petersburg. Comment appréhendez-vous les circuits en ville ?« Ça n’a rien à voir avec ce que j’ai pu connaitre par le passé. J’ai disputé une course à Baku (Azerbaidjan) en Blancpain Sprint Cup il y a quelques années. C’est assez similaire, il y a pas mal de bosses sur ce genre de tracé, ce n’est pas vraiment facile mais j’aime bien car c’est un vrai défi. De plus, c’est ma première course aux USA et j’avoue que j’aime bien l’ambiance qui y règne. Les fans peuvent se balader dans le paddock et ils ont une vraie sympathie pour nous car nous représentons Corvette. »Vous êtes plus habitué en ADAC GT Masters à partager la voiture avec un autre pilote. En Pirelli World Challenge, vous êtes tout seul. Comment gérez-vous ce changement ?« C’est vrai que c’est nouveau pour moi mais c’est pas mal (rires), vous pouvez faire ce que vous voulez avec la voiture. Je peux, par exemple, la régler comme je le souhaite, j’apprécie cela. C’est un esprit différent de ce que je peux connaître avec un coéquipier. J’aime bien et, pour être honnête, il y a du bon dans les deux systèmes. »Après sa belle prestation dans les rues de St Petersburg, Daniel Keilwitz a vu le renfort d’Eric Curran, pilote Whelen Engineering Racing en IMSA, pour le meeting SprintX (course longue durée du championnat Pirelli World Challenge) sur le circuit de COTA, au Texas. Cependant, tout ne s’est passé de la meilleure des manières avec un week-end à oublier (une 15e place seulement en course 2).Disputerez-vous de nouveau l'ADAC GT Masters cette année ?« Oui, j’y serai de nouveau avec Callaway Competition mais je vais rater les deux premières manches (Oschersleben en Allemagne et Most en République Tchèque) à cause de mon programme aux Etats-Unis (il sera remplacé par Frank Kechele, ndlr). Je devrais être de retour début juin pour le meeting du Red Bull Ring. Je serai associé à Marvin Kirchhöfer qui était auparavant chez HTP Motorsport. »L’an dernier, vous étiez associé à Jules Gounon qui est le champion en titre ADAC GT Masters. Quel regard portez-vous sur votre ancien coéquipier ?« Jules est vraiment un pilote très rapide, j’ai adoré ces moments passés avec lui. Il est maintenant pilote officiel Bentley et je suis heureux pour lui. Malheureusement, j’ai été blessé l’an dernier ce qui m’a obligé à manquer des courses, c’est juste dommage de ne pas avoir été sacré champion avec lui. »Avez-vous d’autres projets pour la saison 2018 ?« J’aimerais disputer les 24 Heures du Nürburgring mais n’est encore fait pour le moment. Même chose pour les 24 Heures de Spa.»
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