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Maxime Soulet (Bentley Team M-Sport) : "Être malin et intelligent"

GT World Challenge Europe
24 juil. 2019 • 8:33
par
lm@endurance-info.com

En local de l'étape qu'il est, Maxime Soulet tient forcément à briller aux Total 24 Heures de Spa. Le natif de Uccle veut faire mieux que la 2e place décrochée en 2017. Pour cela, la Bentley Continental GT3 qu'il partage avec Alex Buncombe et Markus Palttala devra éviter les embûches. Le vert de la Bentley victorieuse aux 24 Heures du Mans 2003 portera-t-il chance à la #108 ? Réponse dimanche 16h30...

"Nous sommes encore mieux préparés que l'année passée", nous a déclaré Maxime Soulet. "On a appris des points faibles et Bentley dispose de quatre autos." La marque britannique tient à briller l'année de son centenaire.

"A Spa, c'est chaque année la même chose sauf que cette année il y a encore plus d'autos au départ et plus pour la gagne", précise le Bentley Boy. "Ce n'est pas une question de savoir si c'est plus relevé ou pas que les années passées car les Total 24 Heures de Spa sont de tout façon relevées chaque année."

L'avantage d'avoir quatre Bentley est le partage d'informations entre les différentes autos. K-PAX Racing, qui fait rouler les Bentley en Blancpain GT World Challenge America, dont une pour Maxime Soulet, apporte un soutien technique.

"Spa est tout sauf une course où on se dit qu'on peut la gagner d'avance", concède Maxime Soulet. "Il faut que toutes les planètes soient alignées et il en faut des planètes pour s'imposer. Il faudra déjà passer en Superpole même si ce n'est pas le plus important. On va tout faire pour y aller."

Avec 72 autos au départ de cette édition 2019, il va falloir éviter les nombreux pièges tendus par cette épreuve atypique de par les conditions météorologiques qui peuvent changer en 10 secondes, mais aussi compte tenu d'une seule et même catégorie en piste.

"Il va falloir être malin et intelligent", précise le capitaine de route de la #108. "On sait que si la piste est mouillée, on risque d'être un ton en-dessous. Le trafic sera à 90% l'élément majeur à prendre en compte. En 2018, je me suis fait avoir comme un bleu, comme quoi ça ne tient à rien. A 1 heure du matin, j'étais en tête, il y avait une Ferrari, tu te dis que le pilote t'a vu et c'est le contact. Il faudra trouver le juste milieu entre la prudence et la prise de risque. Si tu es trop prudent, ça ne passe pas."

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