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6H de Fuji - Les réactions après les qualifications

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27 sep. 2025 • 15:00
par
EI, à Fuji
© DPPI / WEC

Les qualifications des 6 Heures de Fuji ont souri à Cadillac Team JOTA en Hypercar et Racing Spirit of Léman en LMGT3 ce samedi.

 

Alex Lynn a signé une nette pole face à son équipier Earl Bamber avec quatre dixièmes de marge, pour offrir une troisième pole en quatre courses à la Cadillac V-Series.R en WEC en 2025, et ainsi recevoir le casque commémoratif avec le nom de chaque poleman des 99 courses précédentes en WEC.

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« Les pneus sont la clé, avoue le Britannique au moment d'évoquer l'issue des qualifications. Nous avons travaillé dur tout le week-end sur notre tour de sortie et notre tour de préparation afin de nous assurer que la voiture soit dans les bonnes conditions pour obtenir le résultat que nous voulions. »

 

Une pole presque surprise pour Lynn, poleman aux 24 Heures du Mans, qui s'attendait à voir d'autres équipes aux avant-postes sur la séance. « Hier, je n'avais pas un bon feeling avec la voiture. Je trouvais que certaines autres marques semblaient très rapides, et je pense que nous avons dû revenir un peu à une voiture que nous connaissions pour les qualifications. Je pense que nous avons fait de grands progrès sur la voiture en course, mais nous sommes revenus à une voiture de type São Paulo pour les qualifications. Ce matin, lors des essais libres 3, j'avais un bien meilleur feeling et j'étais plus confiant. »

 

De son côté, Earl Bamber estime que le trio de la n°38 composé avec Sébastien Bourdais et Jenson Button continue à progresser dans la bonne direction. « Nous avons réussi à nous rapprocher assez près des premières places à Austin après être partis de l'arrière, donc je pense que nous pouvons réussir ici, estime le Néo-Zélandais. La Cadillac était rapide l'année dernière, et je pense que nous serons à nouveau rapides. Je pense qu'il sera vraiment essentiel de rester dans l'air propre et de bien gérer la dégradation des pneus. Nous avons de bonnes connaissances, nous allons faire quelques ajustements ce soir et voir ce que cela donne. »

 

Auteur de la meilleure qualification d'une Aston Martin Valkyrie en WEC, Marco Sørensen peut afficher sa satisfaction après avoir dominé la séance de qualification avant l'Hyperpole avec une LMH comptant toujours sur une BoP des plus favorables.

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« Le premier objectif était d'entrer en Hyperpole, confiait le Danois. Une fois qualifiés, je me suis dit : « Je veux vraiment la pole ». J'étais un peu déçu de terminer 3e. Maintenant, si nous arrivons à tout mettre en place pour la course, à élaborer la bonne stratégie, à faire les bons choix de pneus, nous devrions obtenir un bon résultat. Tout s'est progressivement amélioré au cours des trois dernières courses, et nous avons fait de bons progrès. Nous sommes désormais dans la course et nous n'avons plus besoin de chercher à gagner un temps fou pour nous hisser en tête. Si vous comparez notre position au Qatar à celle que nous occupons aujourd'hui, c'est incroyable, et cela tient à l'énorme travail accompli par l'équipe et aux progrès réalisés par la voiture. »

 

Malgré une quatrième position sur la grille, Mikkel Jensen avouait une certaine déception avec une Peugeot 9X8 qui s'était montrée des plus véloces depuis le début du week-end japonais.

 

« En Hyperpole, je n’ai pas réussi à mettre mes pneumatiques en température au bon moment pour en tirer le maximum de performance, indique le pilote TDS Racing en IMSA, récent lauréat à Indianapolis. J’aurais pu faire P2 ou P3. Nous sommes dans le top-5 cela nous permettra surement d’éviter d’éventuels accrochages dans le peloton au départ, c’est le principal. »

 

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On attendait fort logiquement les deux Peugeot très proches, mais la n°94 de Stoffel Vandoorne n'a pas passé le cap de la première partie de la séance. « 

« Ce n’était pas ma meilleure qualification de la saison, décrypte le Belge qui dispute sa dernière course avec Peugeot. C’était un peu compliqué, nous avons mis du temps à attaquer les tours rapides, le choix d’attendre le troisième tour pour faire le tour rapide n’était sans doute pas le plus pertinent. Nous nous sommes retrouvés en retard par rapport aux autres et les temps étant vraiment très serrés ça n’a pas suffi pour passer en Hyperpole. On est forcément déçu parce qu’on voyait qu’il y avait beaucoup plus de potentiel. »

 

Chez Ferrari le résultat apparait conforme aux attentes des pilotes, avec la n°51 6e avec Antonio Giovinazzi, alors que la n°50 n'a pu se hisser en Hyperpole.

 

« Nous nous attendions à des qualifications difficiles, et c'est exactement ce qui s'est passé, commente Antonio Fuoco, en piste avec cette dernière. Pour accéder à l'Hyperpole, il fallait réaliser un tour parfait et avoir un peu de chance avec le trafic. Ces deux conditions n'étaient pas réunies et, malheureusement, lors de ma dernière tentative, j'ai commis une petite erreur qui nous a empêchés d'accéder à la session suivante. La course de demain sera également difficile, mais nous allons essayer de remonter au classement et nous battre pour ramener des points utiles pour le championnat. »

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8e et 14e, les Toyota GR010 Hybrid ont été en difficulté en qualifications devant leur public. Une erreur a coûté cher à Nyck de Vries en vue de passer en Hyperpole. « Je pense que nous avions les performances pour entrer dans le top 10, mais malheureusement, j'ai commis une erreur dans le virage 15, et les pneus ne permettent qu'un seul tour rapide, estime le Néerlandais de la n°7. Cela nous a finalement coûté une place dans le top 10. »

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Chez Alpine, une seule A424 a aussi atteint l'Hyperpole avec la n°35 de Charles Milesi, finalement 9e. « C'est mitigé, car nous pensions être mieux surtout en Hyperpole après les essais libres, souligne le Français. Notre position en qualifications était correcte, mais il nous manque du rythme avec des voitures qui sont un peu sorties de nulle part. C'est un petit coup de massue, mais ce doit être un peu la même chose pour tout le monde. Nous savons que nous avons un bon tempo en course pour demain et avec les opportunités en course, nous pourrons peut-être aller chercher plus haut. »

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Les débats ont été autrement plus serrés en Hyperpole LMGT3, les trois premières voitures étant séparées par 32 millièmes. Avec au final, le chrono référence pour Eduardo Barrichello et l'Aston Martin Vantage LMGT3 n°10 - Racing Spirit of Léman.

 

Le Brésilien met en avant l'échange productif entre les deux équipages Aston Martin dans la catégorie GT pour maximiser la vitesse de pointe, essentielle sur le tracé japonais.

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« Tony (Anthony McIntosh, Ndlr) a fait un travail formidable pour nous qualifier pour l'Hyperpole, et j'étais heureux de réaliser un bon tour moi aussi, indique le fils de Rubens Barrichello. Nous étions un peu à la traîne en vitesse de pointe, nous avons donc dû faire preuve d'intelligence lors de la séance Hyperpole. La n°27 a eu la gentillesse de travailler avec nous et de nous donner un coup de pouce, deux tours pour eux et deux tours pour nous. Cela a parfaitement fonctionné, avec deux Aston Martin dans le top 4 ! Demain, je pense que nous avons une voiture performante, Tony a été formidable, j'ai fait ma part et Val est toujours à la hauteur, donc je suis confiant que nous pouvons nous battre pour obtenir un bon résultat. »

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