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Indianapolis - Les infos d'après-course

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22 sep. 2025 • 14:00
par
EI
© Courtesy of IMSA
  • Action Express Racing, qui se cache derrière la bannière Whelen Cadillac, décroche son 30e succès en IMSA. L'équipe de Gary Nelson n'avait plus gagné dans le championnat depuis Sebring 2023, et un succès de Pipo Derani, Alexander Sims et Jack Aitken, seul rescapé de l'équipage de la n°31.

 

  • C'est donc la deuxième victoire de l'ère GTP pour Whelen Cadillac, Cadillac Racing ayant empoché les autres victoires avec la V-Series.R. La GTP compte cinq succès en IMSA désormais.

 

  • Cadillac brise sa série d'absence de la plus haute marche du podium qui remontait à Petit Le Mans 2024. Sébastien Bourdais, Scott Dixon et Renger van der Zande avaient dominé l'épreuve avec la V-Series.R n°01 - Cadillac Racing.
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      • Les ultimes neutralisations ont clairement joué en faveur du Wayne Taylor Racing au regard de la consommation, mais la n°31 a aussi joué la carte de la sauvegarde en carburant. « À environ une heure de la fin, il semblait que nous n'allions pas pouvoir tenir le coup avec le carburant restant, confie Aitken. Mais il y avait d'autres voitures dans la même situation derrière nous. J'ai alors tenté le tout pour le tout pour voir ce que je pouvais faire. Nous avons réussi à conserver la tête et à économiser ce dont nous avions besoin. Le drapeau jaune à la fin nous a également évité d'autres ennuis. »

       

      • La victoire de Bamber - Vesti - Aitken constitue le premier podium de l'année pour la n°31. « Nous frappions à la porte pour la victoire à Road America, rappelle Bamber. Nous avons frappé à la porte à Watkins Glen, et nous avons dit que bientôt, elle s'ouvrirait pour nous. Aujourd'hui, elle s'est ouverte. Jack a fait un travail incroyable. Tous les membres de l'équipe ont effectué des arrêts aux stands exceptionnels. Nous avons été les meilleurs dans la voie des stands cette année, et aujourd'hui, tout s'est enfin déroulé comme nous le souhaitions. »

       

      • Wayne Taylor Racing court toujours après une victoire depuis son retour avec Cadillac. Si le drapeau jaune de fin de course a joué en faveur de la n°10 de Ricky Taylor et Filipe Albuquerque, cela n'a pas été le cas pour la n°40 de Louis Delétraz et Jordan Taylor. « Nous avons parié sur le fait que la course resterait sous drapeau vert, décrit Delétraz. Nous étions l'une des seules voitures qui aurait pu aller jusqu'au bout. Malheureusement, le drapeau jaune est sorti et a ruiné nos chances de faire quelque chose de bien. C'est décevant, bien sûr. Nous avons pris un risque et cela n'a pas fonctionné. »
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      • Pour la n°10, la deuxième place était un peu inespérée après la crevaison rencontrée plus tôt dans la course et qui a fait plonger la voiture à un tour. « Ricky a fait ce que seul Ricky sait faire, analyse Albuquerque. Un drapeau jaune est sorti, nous sommes revenus dans le tour et nous avons riposté avec une stratégie complètement différente. Nous avons mis la pression sur tout le monde pour qu'ils accélèrent. C'était intéressant. Nous avions besoin d'un drapeau jaune, sinon nous devions nous arrêter au stand et retomber en 10e position. Le drapeau jaune est arrivé exactement au bon moment et nous avons obtenu la 2e place. »
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      • Pas de Porsche 963 sur le podium d'Indianapolis pour la manche « à domicile » pour Penske. C'est la troisième course consécutive que les 963 officielles ne montent pas sur le podium en IMSA. Mathieu Jaminet et Matt Campbell (auteur du meilleur tour en course en 1'16"947) renforcent leur position en tête du championnat après la nouvelle course difficile de Felipe Nasr et Nick Tandy. La n°7 a notamment été impliquée dans deux accrochages.

       

      • TDS Racing signe sa troisième victoire consécutive à Indianapolis. La première en 2023 était sous le format Sprint avec Mikkel Jensen et Steven Thomas, avant le succès de 2024 où Hunter McElrea était de la partie. « Embrasser le Brickyard trois années d'affilée est quelque chose de vraiment spécial. » souligne Steven Thomas. Aucune équipe sur la grille n'a fait mieux que la structure de Xavier Combet et Jacques Morello sur cette piste. 
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      • Ford Multimatic n'avait plus gagné depuis Detroit, et depuis Daytona en Endurance Cup. Si la Mustang GT3 n°65 de Christopher Mies et Frédéric Vervisch a longtemps été la plus en vue face aux BMW M4 GT3 EVO - Paul Miller Racing et à la Porsche 911 GT3 R - AO Racing, un contact avec la Cadillac n°40 - WTR au virage n°1 a provoqué la casse de la suspension arrière et contrait la voiture à rentrer derrière le muret en crabe. Du côté de la n°64 de Mike Rockenfeller et Seb Priaulx, on est revenu aux avant-postes après une qualification difficile. « Je pense qu'en qualifications, nous avons commis quelques erreurs de réglages, que nous avons découvertes après coup, analyse Rockenfeller. L'équilibre n'était pas au rendez-vous. Je pense que nous étions plus en retrait que nous n'aurions dû l'être, mais notre voiture sœur a affiché un excellent rythme. »
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      • Dragonspeed ne s'arrête plus en GTD PRO. La Ferrari 296 GT3 n°81 d'Albert Costa et Davide Rigon a signé hier (2e) un cinquième podium consécutif dans la classe cette année. A part Mathieu Jaminet et Matt Campbell en GTP, personne n'a fait mieux en IMSA cette année, et cela offrira la possibilité à Costa de jouer le titre face à Sims - Garcia à Petit Le Mans.

       

      • 3e sur la grille de départ en GTD PRO, Alexander Sims est largement retombé dans la hiérarchie au premier virage avec la Corvette Z06 GT3.R n°3 - Corvette Racing by Pratt Miller. L'anti-calage s'est en effet activé, coupant un temps l'élan de la voiture. Sims et Antonio Garcia, 4e sous le damier, restent en tête du championnat avant Petit Le Mans.

       

      • Inception Racing décroche sa première victoire en IMSA, la première également pour Frederik Schandorff, Brendan Iribe et Ollie Millroy. Le tout malgré un capot avant envolé sur la Ferrari 296 GT3 n°70. « J'espérais que l'équipe pourrait réparer, mais je ne m'attendais pas à ce que nous puissions finalement nous battre pour la victoire, confie Schandorff. J'étais vraiment furieux, mais je devais rester calme, car la pire chose à faire est de paniquer, de se frustrer et de commettre des erreurs. »
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      • On compte sept neutralisations pour 1h25' sur cette course de six heures.

      Commentaires (2)

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      flacroix

      22 sep. 2025 • 14:49

      Où est le sport dans cette course, notamment en catégorie GTP ? Quelle est la valeur d'une victoire quand les dés sont pipés par une BOP et une foultitude d'interruptions de course ?
      A quoi servent alors les risques d'intégrité physique que prennent tous les pilotes, confère la folle course de Nick Tandy pour gagner des places ? On me répondra que c'est leur choix, leur plaisir et leur métier.
      Le pseudo-spectacle donné pour maintenir un suspense artificiel jusqu'à l'ultime épreuve est triste et risque de faire se détourner les vrais amateurs des courses IMSA.
      Je sais que beaucoup d'entre vous ne sont pas d'accord avec mon point de vue, mais je crois que cette artificialisation de la course automobile lui est néfaste.

      vnf GT

      22 sep. 2025 • 15:28

      J'avoue que tout cela me laisse de plus en plus perplexe...
      Car de suspense, il n'y en eu même pas à la dernière relance !

      Que vaudra le palmares d'un team ou d'un pilote dans 20 ans ? ...
      Q'on estime que Penske ne joue pas tout à fait avec les mêmes règles que les autres, je peux l'admettre, mais ils devraient enfiler les victoires comme les perles dans ce championnat...