Etienne Cheli : « Une culture de la gagne chez Team WRT »

Champion de France FFSA GT Silver Cup en 2023 avec la Toyota GR Supra GT4 - Akkodis-ASP, Etienne Cheli a suivi le chemin logique du passage du GT4 au GT3 depuis.

Après une campagne 2024 centrée sur le GT4 European Series, c'est désormais un programme unique en GT World Challenge Europe Endurance Cup qui se présente devant le Français depuis le début de l'année.

Et pas dans n'importe quel cadre, puisque Etienne Cheli a rejoint les rangs de Team WRT sur une voiture qui pourrait avoir son mot à dire pour un bon résultat en Silver Cup aux 24 Heures de Spa, avec Pierre-Louis Chovet, Gustav Bergström et Gilles Stadsbader.

Le Français revient sur le début de sa campagne 2025 en marge de qualifications en Belgique.

Le début de saison ne s’est pas passé comme prévu ...

C’est vrai que nous avons connu deux courses bien distinctes puisque nous avons attaqué avec malheureusement un abandon au Paul Ricard. Nous avions plutôt bien entamé la course avec un rythme solide spécialement dans la nuit. On avait franchement trouvé un bel équilibre et un très bon setup pour la course. Malheureusement nous avons abandonné. Nous nous sommes bien rattrapés à Monza avec une belle remontée en partant de la 38e place avec une 8e place au général et 2e de la catégorie. Je suis plutôt satisfait. Je pense ça a fait du bien à toute l'équipe car nous l’avions un petit peu mauvaise après le Castellet. Mais c'est vrai que c'était un bon weekend à Monza. On partait de loin mais nous avons vraiment bien bossé sur la voiture pour avoir une bonne voiture en course. Je pense que ça a payé tant au Castellet qu'à Monza.

Quel est l’état d’esprit en arrivant ici à Spa ?

Une course de 24 heures, c'est forcément spécial. Il va falloir éviter les erreurs, éviter tous les toutes les embûches parce que on sait qu'il y en aura avec 75 voitures et essayer de terminer la course avec le moins de pénalité possible. Sur le plan personnel, ce sont mes premières 24 heures, donc il y a un peu d'appréhension. C'est vrai que je ne sais pas ce que ça fait de faire 24 heures en GT3. Par contre, je suis confiant parce que je me suis vraiment bien préparé pour cette course. C'est important de garder beaucoup d'énergie pour le weekend.

Comment se déroule l’acclimatation à la BMW M4 GT3 EVO ?

Je me suis tout de suite bien senti lors des premiers essais avec WRT. C'est une voiture avec un arrière assez stable dans les rapides. Ca met en confiance le pilote. Pour une première en GT3, je pense que c'est une bonne chose. J’apprends de tour en tour. C'est vrai qu'on roule pas forcément énormément en dehors des courses.

Et l’intégration chez WRT ?

C'est vraiment très pro et rien n'est laissé au hasard. Cela permet d'apprendre plus rapidement les choses. J'ai vraiment été super bien accueilli. On retrouve la culture de la gagne chez chaque membre de l'équipe, la culture de la gagne de voilà de d'être là pour gagner entre les ingénieurs.

Face aux voitures Pro chez WRT, comment se passe l’organisation ?

Tout le monde est sur le même pied d’égalité. Il y a cinq voitures et le challenge de l'équipe est de réussir à apporter le même support. Nous l’avons vu au Prologue et même sur la saison complète en endurance avec les trois voitures. Toutes les datas sont partagées. On travaille tous ensemble. C'est la manière de travailler de l'équipe et je pense que fonctionne plutôt bien.

Quel est l’objectif désormais pour la suite ?

Je souhaite passer professionnel. C'est vraiment mon objectif depuis quelques années. Je ne grille pas les étapes. Je peux partager l’expérience chez Team WRT avec des pilotes professionnels. On a des pilotes d'exception quand même dans l'équipe qui ont énormément d'expérience et j'apprends chaque jour, que ce soit par les pilotes, les ingénieurs.