Sarah Bovy : « Comme si j’étais toujours dans la voiture »

Sarah Bovy est l’invitée de dernière minute de cette 93e édition des 24 Heures du Mans. Si la pilote belge devait bien être en Sarthe cette semaine, il n’était pas prévu pour elle de monter dans la Porsche 911 GT3 R des Iron Dames. La blessure de Michelle Gatting lors de la Journée Test a changé les plans et Sarah Bovy va remettre le casque pour attaquer une quatrième participation à la classique mancelle. Sarah Bovy retrouve Rahel Frey et Célia Martin sur le seul équipage LMGT3 à ne pas avoir de pilote Gold ou Platinum. Qu’importe, les Iron Dames comptent bien viser un bon résultat dimanche à 16h.

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« Je ne pensais pas du tout rouler au Mans cette année, a confié Sarah Bovy à Endurance-Info. Le principal est que Michelle ne soit pas gravement blessée. Je suis triste pour elle mais elle va pouvoir reprendre le volant sous peu. Par « chance », c’est le pied droit. »

Initialement, la Iron Dame devait être au Mans pour l’équipe afin de faire profiter les invités de l’événement. « Il y avait beaucoup de choses à faire avec TotalEnergies, le partenaire de l’équipe, explique-t-elle. Je devais faire visiter le stand, m’occuper des invités et finalement décharger les filles de leurs obligations. C’est une chance pour nous toutes d’avoir autant d’exposition. En tant que francophone, c’est nettement plus facile. »

Passée Silver FIA cette année, Sarah Bovy roule cette saison en European Le Mans Series sur une Porsche aux couleurs Iron Dames. L’équipe a fait appel à Célia Martin pour épauler Michelle Gatting et Rahel Frey en WEC. « Célia fait ses débuts en GT3 cette année, poursuit la Belge. Depuis le début de saison, elle a fait un grand pas en avant. Elle a donc de moins en moins besoin de coaching. »

Si Sarah Bovy roule sur une Porsche couvée par Proton Competition en ELMS, elle va découvrir l’environnement Manthey Racing cette semaine pour un premier roulage ce jeudi. « J’ai l’habitude d’entendre les ingénieurs à la radio, sourit-elle. J’ai pu écouter les échanges radio depuis Bruxelles lors de la Journée Test. Je sais comment l’équipe travaille, je connais les intonations de voix. Ce sont de petites choses mais cela peut faire la différence sur une course d’endurance. Finalement, c’est un peu comme si j'étais toujours dans la voiture. Je vais tout de même devoir m’adapter à certaines choses mais disons que je n’arrive pas dans l’inconnu. De plus, nous sommes dans l’équipe qui a remporté la catégorie l’année passée au Mans. En étant le seul équipage sur les 24 LMGT3 sans pilote Gold, on ne se rend pas la vie facile mais nous allons tout faire pour décrocher le meilleur résultat possible. »