Quelques statistiques sur les 24H du Mans que vous ne savez peut-être pas

• Porsche a fait rouler 870 voitures aux 24 Heures du Mans depuis 1951, soit sur 74 éditions consécutives. Pour l’anecdote, on comptait 33 Porsche sur 49 voitures en 1971. Ferrari compte une présence discontinue de 63 éditions.

• A six reprises depuis 1923, les 24 Heures du Mans n’ont pas eu lieu en juin : 1923 (26/27 mai) lors de la première édition, 1956 (28/29 juillet) pour cause de travaux sur le circuit, 1968 (28/29 septembre) suite aux événements de mai, 1986 (31 mai/1er juin) pour un encombrement du calendrier sportif, 2020 (19/20 septembre) suite à la pandémie de Covid-19 et enfin 2021 (21/22 août) pour la même raison.

• 16h est d’ordinaire l’heure du départ des 24 Heures du Mans. Ce fut le cas de 1923 à 2005 à quelques exceptions près. Les concurrents se sont élancés à 14h en 1969, année d’élection présidentielle et 1998 pour cause de finale de Roland-Garros et de Coupe du Monde de Football. Un seul départ à 14h30 en 2020 lors de l’édition à huis clos. Un drapeau vert à 15h est arrivé à plusieurs reprises : 1968, 1979, 1981, 1984, 1985, 1988, 1996 et de 2007 à 2019. Le départ le plus tardif a eu lieu à 17h en 2006 (Coupe du Monde de Football).

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• Le tracé actuel de 13,626 km est en place depuis 2018 où il a perdu trois mètres sur le précédent de 2007 à 2017. On a déjà eu 13,626 km de 1979 à 1985. Le plus long était bien entendu le premier de 1923 à 1928 avec un total de 17,262 km. Le plus court était de 13,461 km entre 1956 et 1967.

• Les 24 Heures du Mans ont connu seulement six directeurs de course depuis 1923. Patrick Morisseau, le dernier en date, est présent depuis 2015. Précisons que depuis le retour du Championnat du Monde d’Endurance en 2012, Eduardo Freitas occupe le poste de directeur d’épreuve FIA.

• Deux frères ont donné le départ des 24 Heures du Mans. Bill France Jr fut le starter en 1976 et son frère Jim en a fait de même en 2013. C’est aussi arrivé entre mari et femme avec le prince Albert de Monaco en 1992 et Charlène en 2019.

• 4604 voitures ont pris le départ des 24 Heures du Mans depuis 1923 et 2121 ont été classées.

• Meilleur pourcentage à l’arrivée : 90,9% en 1923 (30 sur 33). Le moins bon : 13,7% en 1970 (7 sur 51)

• Les dernières éditions sur le taux des voitures classées : 85,48% en 2022, 80% en 2017, 77,04% en 2019, 74,19% en 2024, 73,33% en 2016 et 73,21% en 2013.

• Depuis 2013 lors de la 90e édition, un grand nom de la course est chargé d’ouvrir la piste lors de la procédure de départ. Le premier ‘Grand Mrashal’ a été Henri Pescarolo suivi par Allan McNish et Tom Kristensen.

• La Russie est le dernier pays à avoir découvert Le Mans en 2015 avec BR Engineering et sa BR01.

• Depuis 2018 et le circuit de 13,626 km, on note un pilote différent en haut de l’affiche lors de la Journée Test : Fernando Alonso, Sébastien Buemi, Olivier Pla, José Maria Lopez, Antonio Giovinazzi, Kévin Estre. La pole est revenue à cinq reprises à un pilote Toyota depuis 2018 (Nakajima, Kobayashi x3, Hartley). Il y a eu Ferrari (Fuoco) en 2023 et Porsche (Estre) en 2024.

• Onze pilotes ont décroché la pole et remporté la course la même année. Le dernier en date est Brendon Hartley en 2022, le premier étant Henri Pescarolo en 1974.

• Aucun pilote n’a réalisé la même année la pole, le meilleur tour en course et la victoire. En revanche, trois équipages ont pu le faire : 1997 (Alboreto, Kristensen, Johansson), 2011 (Fässler, Tréluyer, Lotterer) et 2018 (Buemi, Nakajima, Alonso).

• Records en essais : Fuoco en 3’22’’982 (2023), Di Resta en 3’24’’528 (2020), Barker en 3’55’’263 (2024).

• 5410,713 km pour le record à la distance en 2010 (Audi R15 TDI) contre 4237,07 km en 2024 (Ferrari 499P).

• Il n’est plus question d’aller tutoyer les 400 km/h aux 24 Heures du Mans. 350,1 km/h pour la BR1 en 2019 et 351 km/h pour l’Audi R10 TDI en 2007 sont les deux seules fois au XXIe siècle où une voiture a dépassé les 350 km/h en course.

• Le numéro le plus élevé au Mans est le 923 en 2023 avec Racing Team Turkey.

• Les numéros 1 et 2 sont les plus victorieux avec dix succès pour chaque. Viennent ensuite le 8 avec 8 victoires et le 7 avec… 7 victoires.

• Le numéro le plus souvent en pole depuis 1963 est le 2 à 12 reprises, devant le 7 à 9 reprises. Le 6, le numéro de la pole en 2024, est parti une seule fois de la pole.

• Trois constructeurs se sont imposés dès leur première participation : Chenard & Walcker (1923), Ferrari (1949), McLaren (1995).

• Quatre châssis identiques se sont imposés à deux reprises : Bentley (1929, 1930) #LB2332, Ford (1968, 1969) #1075, Porsche 956 (1984, 1985) #956-117, TWR-Porsche (1996, 1997) #001

• Huit Porsche dans le top 8 aux 24H du Mans 1983.

• 54 podiums pour Porsche, 33 pour Audi, 29 pour Ferrari, 17 pour Toyota, 15 pour Jaguar et 12 pour Peugeot.

• 19 poles pour Porsche avec 9 modèles différents.

• Aucun constructeur n’a réussi à décrocher la pole dès sa première participation.

• ORECA est le troisième constructeur à avoir fait rouler le plus de voitures au Mans. On en compte 870 pour Porsche, 477 pour Ferrari et 175 pour ORECA.

• 17 anciens vainqueurs au départ.

• 24 pilotes ont remporté la course dès leur première participation, le dernier en date étant Fernando Alonso en 2018.

• 14 podiums pour Tom Kristensen, 8 pour Sébastien Buemi, 7 pour Kamui Kobayashi, 6 pour Mike Conway et José-Maria Lopez.

• 5 poles pour Jacky Ickx, 4 pour Kamui Kobayashi et 2 pour Neel Jani.

• 18 participations pour Richard Lietz, 17 pour Sébastien Bourdais, 16 pour Patrick Pilet, 14 pour Fred Mako et Neel Jani.

• John Surtees, Mike Hailwood et Johnny Cecotto sont les trois champions du monde moto en plus de Valentino Rossi à avoir roulé au Mans.

• Plus jeune au départ : Josh Pierson à 16 ans, 3 mois et 27 jours en 2022. Plus âgé : Dominique Bastien à 75 ans, 8 mois et 27 jours en 2021.

• 65 féminines ont pris le départ. Sur les 4604 équipages, seuls 30 étaient 100% féminin avec comme meilleur résultat une 7e place en 1930.

• Dernière victoire d’une voiture ouverte : 2010. 51 succès pour les ouvertes et 41 pour les fermées.