Nicklas Nielsen (Ferrari) : « Le plus important à découvrir sera la dégradation »
Vainqueur en ouverture de saison au Qatar, au terme d'une véritable domination des Ferrari 499P, le trio de la 499P n°50 n'a pas eu la même réussite sur sa manche à domicile à Imola.
En cause, une qualification manquée, une course-poursuite durant la course et une ultime bataille face à Toyota qui n'a pas tourné à l'avantage d'Antonio Fuoco. 15e sous le damier, l'équipage Fuoco - Nielsen - Molina a perdu du terrain sur les voiture-soeur n°51, qui signe un début de campagne 2025 quasi-parfait avec une troisième place au Qatar et une victoire en Italie.
L'heure est donc au rebond pour Nicklas Nielsen et ses équipiers, sur un circuit qui avait souri à la Ferrari 499P l'an passé, avant le scénario que l'on connait. Piste qui a cependant subi un resurfaçage qui demeure quelque peu une inconnue pour Ferrari AF Corse, qui n'était pas des essais du mois d'avril en Belgique. Alors désavantage pour le clan transalpin ?
« Nous avons fait pas mal de simulateur mais bien sûr le vrai test sera toujours la piste, estime Nielsen. Nous disposons aussi de données issues des tests précédents. Nous savons plus ou moins quelle est la différence avec les autres séries en termes de temps au tour. Mais je pense que pour nous, la chose la plus importante à découvrir sera l'usure des pneus. Il y aura probablement plus d'adhérence, mais cela signifie que nous mettrons plus d'énergie dans les pneus. Je ne suis donc pas sûr que la dégradation des pneus soit meilleure parce qu'ici, c'est normalement un circuit à haute énergie, donc on utilise beaucoup de pneus en général. Cela va être intéressant, mais encore une fois, ça va être la même chose pour tout le monde. »
Comme le Qatar et Imola, Spa-Francorchamps offrira un nouveau terrain de comparaison pour Ferrari entre l'ancienne version de la 499P et l'actuelle, pourvue de son évolution depuis le Brésil 2024.
Une V2 à l'équilibre aérodynamique revu qui, couplée à la meilleure connaissance du package global de la LMH, offre une dégradation plus maîtrisée, qui pourrait être un avantage en Belgique.
« Là où nous sommes plus forts maintenant, c'est aussi la façon dont nous utilisons les pneus, confirme en ce sens Nielsen. Les réglages que nous avons sur la voiture ont été développés au fil des ans et je pense que c'est aussi quelque chose qui nous profite aujourd'hui.
La voiture en général se comporte bien ici à Spa. Non seulement en ligne droite, mais aussi dans les virages à grande vitesse. C'est donc un circuit qui nous convient très bien. Mais, vous savez, je pense que la compétition cette année est plus dure que jamais. Il sera donc intéressant de voir où en sont les autres. »
C'est bien la n°50 qui s'est adjugé les essais libres 1 plus tôt dans la journée. Signe que pour le moment, tout tourne rond chez Ferrari.
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