Super GT

La course parfaite pour Toyota - Cerumo à Fuji

Super GT
4 mai. 2025 • 12:38
par
Pierre-Laurent Ribault
Les deux catégories ont connu des courses au déroulement on ne peut plus différent. En GT500, la Toyota Supra #38 de Ishiura et Oyu n’a jamais été inquiétée, alors qu’en GT300 la Ferrari Velorex #6 de Merhi et Katayama a hérité de la victoire dans le dernier tour après un départ de la dernière ligne.
© Pierre-Laurent Ribault

Si la pole position de Toshiki Oyu sur la Toyota KeePers Cerumo #38 avait été une relative surprise, la victoire en course de l’équipe a été claire et nette. En tête du début à la fin, avec une stratégie impeccable, Toshiki Oyu et Hiroaki Ishiura n’ont commis aucune erreur et ont contrôlé la course tout au long des cent-dix-sept tours. La première victoire pour la voiture depuis 2019 ... déjà à Fuji.

 

Toshiki Oyu, en particulier, a tenu un rythme redoutable, assurant un avantage de plus de vingt secondes sur le deuxième au moment de son second arrêt, signant là une des meilleures performances de sa carrière.

 

Derrière la voiture de tête, Sho Tsuboi et Kenta Yamashita, vainqueurs à Okayama, n’ont pas été trop handicapés par le lest de performance et ont placé la Toyota Supra TOM’S #1 sur la seconde marche du podium, après avoir rapidement pris la mesure des voitures devant eux, que ce soit la Supra WedSports #19 ou les deux Honda ARTA #8 et #16.

 

Pour ces trois autos, la dernière heure a été de trop, la faute à une stratégie pneumatique trop optimiste. Longtemps sur le podium, la #8 a sombré dans la dernière demi-heure pour terminer au neuvième rang, la #16 encore plus loin.

 

Bertrand Baguette et Kazuki Hiramine, auteurs d’une remontée fantastique depuis la douzième place de grille et meilleurs représentants du clan Nissan, ont entrevu le podium mais la Z #12, alors troisième, a été passée en fin de course par Tadasuke Makino sur la Honda #100, sur une trajectoire ascendante similaire depuis la seconde moitié de la grille.

 

Les Toyota Supra font un tir groupé entre la cinquième et la septième place, avec respectivement la Supra Sard #39, la #14 du Rookie Racing et la #37 TOM’S sur laquelle officie Giuliano Alesi.

 

Au championnat GT500, Tsuboi et Yamashita conservent le commandement devant Ishiura et Oyu, ex-aequo avec Oshima et Fukuzumi. La domination des équipages Toyota est nette en ce début de championnat.

 

Dans la catégorie GT300, le déroulement a longtemps semblé similaire à la catégorie reine avec la domination de l’Aston Martin D’Station #777 pendant les deux premières heures de course devant la Subaru BRZ #61.

 

Le spectacle a été assuré par les Ferrari 296 GT3, particulièrement en verve à Fuji. La voiture #7 du team Carguy et la #45 aux couleurs de Ponos Racing ont pointé aux troisième et quatrième positions à la mi-course, mais c’est la #6 du team Velorex, partie de la vingt-septième position et rapidement dans le top dix puis le top cinq, qui a le plus impressionné.

© Pierre-Laurent Ribault

Alors que l’on pensait la course dans la poche du team D’Station, une première alerte sous la forme d’une crevaison obligeant à un second ravitaillement précoce puis un arrêt supplémentaire pour un ravitaillement in extremis à vingt minutes du drapeau à damiers a donné le commandement à la Subaru de Yamauchi et Iguchi et relégué l’Aston Martin #777 au troisième rang derrière la Ferrari #6 de Roberto Merhi.

 

Ce dernier fondait sur la Subaru qui entamait le dernier tour avec moins de trois secondes d’avance sur la Ferrari mais il semblait que le team Subaru allait enfin toucher au but mais une fois de plus le destin s’est acharné sur la voiture bleue dont le moteur a rendu l’âme avec un demi-tour à couvrir, donnant la victoire à la Ferrari 296 GT3. L’Aston Martin Vantage D’Station #777 de Tomonobu Fuji et Charlie Fagg termine deuxième devant la Toyota GR86 GT Inging #2, quatrième sous le drapeau derrière la Ferrari #7 mais réinstaurée à la troisième position après une pénalité de dix secondes pour la Ferrari pour infraction dans les stands.

 

Avec trois voitures dans le top six, c’est un résultat historique pour la marque italienne dans le championnat japonais.

 

Au championnat, Naoya Gamou et Togo Suganami, cinquièmes à Fuji sur la Mercedes AMG Leon Racing, conservent le commandement devant Mehri et Katayama.

 

Le Super GT reprendra les 27 et 28 juin à Sepang.

Le classement est ICI

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