IMSA - Daytona, un tracé « peu » exigeant pour les freins
Si les pneumatiques ont une grosse importance aux 24 Heures de Daytona, c’est un peu moins le cas des freins quand on connaît le tracé du Daytona International Speedway.
Sur une échelle de 1 à 5, on peut placer le circuit floridien à 3/5 si on en croit les ingénieurs de Brembo. La marque italienne fête cette année son 50e anniversaire de présence en sport automobile.
La partie la plus demandeuse pour les freins est le virage 1 où les prototypes de la catégorie GTP prennent 3G et les GTD encaissent 2G. Les pilotes de GTP arrivent en moyenne à environ 320 km/h pour descendre à 130 km/h.

Les fans peuvent apercevoir les disques de frein rougir au virage 1, au niveau du fameux Horseshoe et à la Chicane Le Mans. Les pilotes utilisent les freins à cinq reprises par tour, ce qui représente 3805 fois sur 24 heures, même si ce chiffre dépend du nombre de neutralisations. Il est possible que les pilotes fassent l’équivalent de 1000 à 2000 pressions d’une trentaine de kilos sur l'ensemble de la course.
Les disques de frein Brembo utilisés en GTP offrent des performances optimales quelle que soit la température, ce qui offre au pilote un freinage impeccable à tout moment du relais.
Pour l’anecdote, la température des disques de frein en carbone peut atteindre 900 °C sachant que les disques fonctionnent bien entre 200 °C et 700 °C. Selon la voiture, un disque d’un prototype GTP pèse 4 kg contre 10 kg en GTD.
A Daytona, 67% des voitures sont équipées par la firme italienne.
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