Super Taikyu

Toyota poursuit son travail autour de l'hydrogène

18 nov. 2024 • 18:00
par
EI
© Toyota

Si l'hydrogène devrait constituer l'avenir de l'Endurance au plus haut niveau en WEC et aux 24 Heures du Mans, la technologie reste encore en développement, avec Toyota et Alpine qui ont notamment lancé les premières études ces derniers mois.

 

Le constructeur japonais reste visiblement le plus avancé, avec plusieurs expérimentations en course réalisées en Super Taikyu, avec sa GR Corolla propulsée par de l'hydrogène liquide, solution qui devrait avoir les faveurs des constructeurs impliqués dans un avenir proche.

 

Toyota a par ailleurs avancé sur le sujet avec l'introduction d'un concept incluant des nouveautés destinées à améliorer l'efficience de la technologie, autour de l'évaporation de l'hydrogène liquide.

 

« C'est un problème pour tous les systèmes à hydrogène liquide, où l'hydrogène liquide stocké dans le réservoir s'évapore sous l'effet de la chaleur naturelle qui pénètre de l'extérieur, explique Toyota. Jusqu'à présent, le gaz d'évaporation (hydrogène vaporisé) généré dans le réservoir pendant le fonctionnement était rejeté dans l'atmosphère sans être utilisé. »

 

Le système présente se compose ainsi :

© Toyota

Ainsi, est mis en avant le développement d'une technologie permettant de produire du carburant réutilisable en envoyant le gaz d'ébullition libéré par l'hydrogène liquide dans le réservoir vers un auto-pressuriseur (un dispositif qui augmente la pression sans dépendre d'une énergie externe). Le gaz d'ébullition peut être reconverti en carburant hydrogène utilisable pour le moteur en appliquant une pression, mais l'augmentation suffisante de la pression nécessite généralement de l'énergie telle que l'électricité. L'auto-pressuriseur présenté lors de cet événement utilise la pression du gaz d'échappement pour augmenter la pression de deux à quatre fois et produire un carburant réutilisable sans utiliser d'énergie supplémentaire.

 

© Toyota

Cependant, durant la pressurisation du gaz, une certaine quantité demeure libérée. Ce gaz est alors introduit dans un dispositif de piles à combustible (dénommé FC stack) mis au point par Toyota, et l'hydrogène subit une réaction chimique pour produire de l'électricité. L'électricité produite peut être utilisée pour alimenter des pièces telles que le moteur de la pompe à hydrogène liquide. Si le projet va à son terme, il sera possible de produire de l'électricité équivalente à la quantité générée par l'alternateur à partir de gaz d'échappement, ce qui permettra d'améliorer l'efficacité énergétique.

© Toyota

Enfin, le gaz d'échappement qui n'est pas utilisé dans le processus décrit ci-dessus est converti en vapeur d'eau à l'aide d'un catalyseur et rejeté en toute sécurité.

© Toyota

La marque recherche ainsi des partenaires pour mettre en oeuvre ces solutions

Commentaires (1)

Connectez-vous pour commenter l'article

dmeyers

19 nov. 2024 • 13:33

Quelle avance ils ont !