IMSA / Petit Le Mans – Cadillac et Ganassi veulent terminer sur une bonne note

Aussi étonnant que cela puisse paraître, le Chip Ganassi Racing n'a jamais remporté Petit Le Mans au classement général. Réussir à mettre à mal cette statistique ce samedi, voilà un résultat qui arriverait à point nommé. Et pour cause, la 27e édition de la classique géorgienne marquera la fin de son aventure sur le sol américaine avec Cadillac, entamée en 2021. « C'est la dernière course de Ganassi avec Cadillac (en IMSA. Ndlr) et j'espère que nous pourrons partir en beauté et gagner cette course » reconnaît Renger van der Zande, qui a déjà gagné à Road Atlanta, en 2018 et 2020.

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De surcroît, des bonnes positions aux 4e, 6e et 10e heures contribueraient à un éventuel titre en Michelin Endurance Cup puisqu'avant la finale, Cadillac Racing (Bourdais / Van der Zande) et Action Express Racing (Aitken / Derani / Blomqvist) comptent respectivement quatre et cinq points de retard sur le Porsche Penske Motorsport (Cameron / Nasr). Le cas échéant, Cadillac raflerait son sixième titre en IMEC depuis 2017, et le deuxième de rang.

En octobre dernier, la V-Series.R n° 01 avait brillé, Sébastien Bourdais signant notamment le meilleur en course en 1'10''917 avant de terminer deuxième à 0''452 de l'Acura ARX-06 victorieuse, en l'occurence celle du Meyer Shank Racing. En sera-t-il de même cette fois-ci ?

« Nous avions une voiture extraordinaire l'année dernière, assurément l'auto à battre tout au long de la course, se souvient le Sarthois, qui fera à nouveau équipe avec Renger van der Zande et Scott Dixon. Alors nous espérons que nous serons en mesure d'adopter le même rythme. C'est un circuit difficile et une course vraiment complexe, la densité du trafic étant encore plus élevée qu'à Indianapolis. C'est de la survie, de la survie et encore de la survie pendant environ huit heures. L'année dernière, nous avions suffisamment de rythme pour, même en jouant le jeu de la survie, pointer aux avant-postes. Qui sait ce qui se passera cette année ? J'espère qu'à ce moment-là nous aurons quelque chose à jouer. »

Pour rappel, les dés sont jetés pour le championnat, le Porsche Penske Motorsport n'ayant qu'à prendre le départ pour s'assurer de rafler les titres, notamment le sacre Pilotes, qui reviendra à l'un de ses deux équipages.

« Comme dans toutes les courses d'endurance, c'est un peu les montagnes russes, souligne pour sa part Scott Dixon. Jusque-là, nous avons été très rapides, l'équipe a fait un excellent travail mais que nous avons probablement été un peu malchanceux. Ce serait fantastique de terminer la saison par une victoire à l'occasion d'une course que je considère comme l'une des plus difficiles du calendrier. J'ai hâte d'y aller et d'offrir à la marque Cadillac le résultat qu'elle mérite lors de la dernière course de la saison. »

Il sera alors temps de refermer le chapitre IMSA avant de se dire définitivement au revoir à Bahreïn, au terme de la finale du WEC, le 2 novembre. Et un succès à Road Atlanta permettrait de redonner un brin d'éclat à un programme qui n'a clairement pas apporté satisfaction aux deux entités. En quatre ans et 38 courses en IMSA, elles n'ont engrangé que 21 podiums et sept victoires, dont seulement une sur une classique, en l'occurence l'édition 2022 des 12 Heures de Sebring (Earl Bamber / Alex Lynn / Neel Jani).