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Valentino Rossi : « C’est là que j’ai découvert la BoP »

GT World Challenge Europe
28 juil. 2024 • 7:00
par
Laurent Mercier, au Nürburgring

 

En septembre 2012, Valentino Rossi disputait sa deuxième course en Blancpain Endurance Series après celle de Monza plus tôt dans l’année. A cette époque, l’ancien motard pilotait une Ferrari 458 Italia de Kessel Racing en compagnie de Alessio Salucci et Andrea Ceccato avec à la clé une 9e place finale.

 

Cette même année, il termine 6e de la saison MotoGP sur une Ducati. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et Valentino Rossi a mis un terme à son engagement sur deux roues pour se concentrer sur les quatre roues. 2012 était une autre époque avec seulement 7 GT3 dans la même seconde en Q3.

 

Dès ses débuts dans le championnat à Monza, une course remportée par son coéquipier actuel Maxime Martin, les chronos de Valentino Rossi étaient encourageants C’est d’ailleurs cette manche italienne qui l’avait incité à rempiler au Nürburgring plus tard dans l’année.

Photo : SRO

« J’ai eu la chance de rouler à deux reprises en 2012 dans le championnat Blancpain Endurance Series, a déclaré Valentino Rossi au Nürburgring. A Monza, mon premier objectif était de comprendre ce que voulait dire la Balance de Performance. Nous avions une Ferrari à Monza lors de l’ouverture de la saison. Franchement, nous volions même si malheureusement, la pluie est arrivée le dimanche, jour de la course. Sous la pluie, nous avons commis quelques erreurs mais le potentiel était clairement là. » Valentino Rossi et Alessio Salucci prenaient la 19e place en avril 2012 sur l'Autodromo di Monza.

 

« J’avais un autre week-end libre et j’ai eu l’opportunité de disputer la manche du Nürburgring, se souvient le pilote BMW M Motorsport. C'est là que j'ai découvert la BoP. Nous sommes arrivés en Allemagne et nous étions très lents. Là, j’ai demandé pourquoi nous étions si rapides à Monza et si lents au Nürburgring (rires). En MotoGP, quand tu es rapide sur un circuit, tu es tout aussi rapide sur un autre circuit. Ils m’ont répondu ‘c’est la BoP’. J'ai dit 'ah ok ça marche comme ça'. Malgré cela, c’était une bonne expérience. Maintenant, le niveau a totalement changé, aussi bien les autos que les équipes et bien entendu les pilotes. J’ai vu grandir le championnat. C’est à ce moment que je me suis dit qu’une fois ma carrière en moto terminée, je pourrais rouler dans ce championnat. » 

 

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