Gaspard Simon (Schumacher CLRT) : « Prendre du plaisir et rouler dans de belles autos »
Dans la famille Simon, on connaît Ludovic qui a écumé les pelotons de la Renault Clio Cup au début des années 2000 avec le titre en 2004. Il faut maintenant parler de Gaspard, le fils, âgé de 17 ans, qui cumule FFSA GT et Alpine Cup chez Schumacher CLRT. L’ancien kartman peut aussi bénéficier cette saison du soutien de MyRacingCoach qui lui offre un suivi suite à la sélection proposée en partenariat avec Endurance-Info.
Deuxième du championnat FFSA GT Pro-Am avant la reprise à Magny-Cours fin août et sixième en Alpine Cup, Gaspard Simon peut déjà être satisfait de sa première moitié de saison. Alors qu’il était en plein passage du Baccalauréat, Gaspard Simon a dû se préparer pour la manche belge du FFSA GT dans le cadre de la Speedweek.

Pas simple de combiner sport auto et les études...
Je poursuis le processus scolaire traditionnel. J’ai passé le bac juste avant Spa. On peut voir que beaucoup de jeunes pilotes arrêtent l’école très tôt. A ce jour, mon métier numéro 1 reste l’école. Il faudra voir pour la suite en fonction des opportunités pour piloter. Avant tout, je veux prendre du plaisir, rouler dans de belles autos comme je peux le faire actuellement en Alpine A110 GT4 et Alpine A110 Cup.
Parfois, c’est un peu dur de se mettre dans le rythme même si j’acquis au fil des saisons un certain rythme de croisière car cela fait 8/9 ans que je cumule les deux avec l’école la semaine et le sport auto le week-end.
Quelle est la suite sur le plan scolaire ?
J’ai été accepté en fac de Droit à Montpellier, ce qui est exactement ce que je souhaitais. J’avais aussi regardé pour faire une école de journalisme mais j’ai opté pour le droit. Là aussi, on verra en fonction des opportunités. Piloter est important mais étudier l’est aussi. Ce qui est sûr, c’est que je mets la même énergie dans les deux domaines. Déjà en karting, on rentrait à 4 heures du matin et le lundi matin, il fallait être à l’école. J’ai trouvé le bon rythme.
Pourquoi cette arrivée en GT4 ?
Venir en GT4 est une question d’opportunité mais aussi pour le coût qui reste inférieur à ce que l’on peut voir en monoplace. Il était prévu que je rempile pour une deuxième saison en Caterham 240R. Dans la foulée de la finale FFSA GT au Paul Ricard, j’ai eu la possibilité de faire un test en GT4 qui s’est bien passé. J’ai alors continué le lien avec Gilles (Zaffini, patron de la structure Schumacher CLRT, ndlr). Le plan initial était l’Alpine Cup mais comme il restait une place en GT4, je me retrouve à disputer le championnat FFSA GT.

Percer en GT est ce qui vous motive ?
Je ne pense plus vraiment à la monoplace, alors je mise sur le GT. Il faut déjà bien terminer la saison. Je ne m’attendais pas à être deuxième du championnat en arrivant à Spa-Francorchamps pour le troisième meeting de l’année. En Cup, je suis aussi content du début de saison. C’est une chance pour moi de disputer deux championnats.
Vous découvrez le partage du baquet avec un coéquipier. Une approche différente ?
Je suis tout seul dans l’Alpine Cup sur un format très typé sprint avec des courses assez courtes et je dois m’adapter à quelque chose de nouveau en GT4 avec le partage de la voiture avec un pilote gentleman. C’est une chance de rouler avec Pascal (Huteau) qui a une grosse expérience de la catégorie GT4. L’approche est différente mais on se complète bien. Il n’y a pas de concurrence entre les deux autos de l’équipe.

MyRacingCoach vous suit sur la saison. Un avantage pour aller de l'avant ?
Ce programme MyRacingCoach va m’aider sur le plan physique mais aussi mental. Le côté mental est important et je suis ravi de pouvoir disposer de toutes les cartes données par MyRacingCoach pour progresser et aller de l’avant. Maintenant que le bac est passé, nous allons pouvoir aller de l’avant sur la préparation. Nous avons deux mois d’été pour apporter des choses qui vont me servir de suite.
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