24H Spa

Frédéric Makowiecki (SSR Herberth) : « Les 24 Heures de Spa restent une course à part »

GT World Challenge Europe
28 juin. 2024 • 12:00
par
Laurent Mercier, à Spa-Francorchamps
L'édition du centenaire des 24 Heures de Spa marquent le retour de Frédéric Makowiecki dans la classe Pro aux 24 Heures de Spa chez SSR Herberth.
Photo : Porsche

En 2011, Fred Makowiecki était au départ des 24 Heures de Spa sur une Aston Martin DBRS9 engagée par Hexis Racing, une GT3 assez 'old school' pour l'époque. Huit ans plus tard, le pilote officiel Porsche termine deuxième de l'épreuve sur une Porsche 911 GT3 R engagée par ROWE Racing. 

 

Après une édition 2023 passée en Bronze Cup chez CLRT, place à un retour en Pro cette année sur une Porsche alignée par SSR Herberth où il partage l'affiche avec Mathieu Jaminet et Matt Campbell. N'hésitez pas à mettre une petite pièce sur la #92 pour un podium, voire mieux, dimanche à 16h30. Avant cela, la #92 va disputer la Superpole ce vendredi. 

Photo : Porsche

Quel est votre premier ressenti sur l'équipe ?

 

SSR débute à Spa mais l'équipe a l'habitude de la catégorie GT3. Elle roule en DTM avec des Lamborghini. L’équipe est vraiment bien organisée, on sent une bonne méthode de travail, ce qui tend à se perdre en sport auto. Tout est à sa place et on sent de suite que l’équipe est là pour bien faire.

 

On parle de SSR ou de Herberth pour ce qui est de l'engagement ?

 

C’est principalement SSR Performance, donc l’équipe qui officie en DTM. J’ai beaucoup de respect pour Herberth Motorsport qui reste une petite équipe mais qui brille partout où elle passe et qui connaît parfaitement la Porsche 911 GT3 R. Ils ont souvent une bonne auto qui fonctionne très bien.

 

Stands du haut ou stands du bas ? 

 

Il y a deux écoles pour l’emplacement dans les stands entre ceux qui préfèrent le côté Endurance et ceux qui choisissent la partie F1 du haut. D’un point de vue emplacement pur, il vaut mieux être dans les anciens stands, surtout pour les essais. Tu te retrouves à être parmi les premiers à sortir, sans compter qu’en cas de conditions mitigées, les pneus n’ont pas fait plusieurs centaines de mètres à refroidir. C’est très appréciable sur le gras mouillé. D’un point de vue confort, il en manque un peu par rapport aux stands F1.

On peut vous classer parmi les favoris ?

 

Je ne pense pas que les Porsche soient favorites. Il y a pas mal d’équipages avec de très bons pilotes dans toutes les marques. Il faut aussi regarder qui est devant dans les championnats SRO et on peut avoir une image de ceux qui vont jouer la gagne. Les 24 Heures de Spa restent une course à part et la philosophie de la course a quelque peu changé compte tenu de la gestion des neutralisations. Nous sommes plus sur une approche américaine. Il va falloir être là au bon moment. Il faut jouer la ‘track position.’ Si tu fais une course d’attente et que tu n’es pas devant régulièrement, tu peux ressortir des stands P10 ou P15. Si c’est le cas, tu ne reviens pas dans le match facilement pour la gagne.

 

Depuis 2011 et l'époque de l'Aston , les 24 Heures de Spa ont tout de même bien évolué...

 

Les 24 Heures de Spa restent la course la plus importante dans le monde du GT. Le Nürburgring et Le Mans restent des courses où il y a un mix de voitures. Les règles sportives ont bien évolué depuis 2011 et tout n’est pas spécialement allé dans le bon sens. Quand on fait de la compétition, c’est pour tirer le tout vers le haut. Depuis 2011, les teams et les voitures ont beaucoup évolué. Les GT3 sont devenues bien plus fiables au fil des années et les équipes sont devenues très professionnelles. De nos jours, les voitures peuvent être poussées du début à la fin, ce qui n’était pas le cas il y a encore dix ans où il fallait être bien plus précautionneux avec la mécanique. 

Photo : SRO

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