Le Mans

Esteban Masson : « Je ne pensais pas que Le Mans était aussi fort »

24 Heures du Mans
13 juin. 2024 • 19:00
par
Laurent Mercier, au Mans
Après deux titres en monoplace, Esteban Masson change d'orientation cette saison en rejoignant les rangs du WEC sur une Lexus de Akkodis ASP.
Photo : MPS Agency

Révélation LMGT3 de ce début de saison WEC, Esteban Masson a pourtant débuté en GT l’année passée pour une pige au volant d’une Ferrari 488 GTE. Le Franco-Canadien de 19 ans, Champion de France de Formule 4 en 2021, a pris ensuite la direction de l’Eurocup-3 avec là aussi un titre à la clé.

 

Changement de cap cette année avec des débuts en GT sur une Lexus RC F GT3 de Akkodis ASP. Qui dit WEC dit 24 Heures du Mans pour l’un des espoirs de l’Endurance.

 

Quel bilan tirez-vous de vos premiers pas en GT ?

 

Je suis satisfait de mes débuts en GT sachant que le travail est complètement différent de ce que j’ai fait jusqu’à maintenant. Je suis content de tout le travail effectué avec l’équipe même si sur le plan des résultats, cela ne se voit pas encore. On savait qu’en intégrant un nouveau championnat avec la Lexus, il y avait beaucoup de choses à apprendre. Nous sommes là pour gagner, donc nous faisons le maximum pour cela. On doit continuer et ne surtout pas baisser les bras. J’ai appris beaucoup de choses sur ce début de saison et j’en ai encore pas mal à apprendre.

Photo : MPS Agency

Arriver en GT très jeune était programmé ?

 

Je sors de trois années de monoplace et je découvre le monde de l’Endurance et du GT. Venir en GT n’était pas spécialement un plan établi, c’est plus une opportunité qui ne se refuse pas. Mon rêve était de devenir pilote de Formule 1 mais mon objectif est d’être pilote professionnel. Intégrer un championnat comme le WEC dans une équipe comme Akkodis ASP ne peut pas se refuser. Je suis très heureux d’être là où je suis aujourd’hui. J’ai la chance de rouler en parallèle en European Le Mans avec Kimura-san sur une Ferrari 296 GT3 de Kessel Racing. C’est aussi grâce à lui que je peux disputer ces deux programmes. Les règles sont quasiment les mêmes entre les deux séries.

La Ferrari 296 GT3 en ELMS (photo : MPS Agency)

Comment s’est faite la relation avec Akkodis ASP ?

 

Le sport auto est une petite famille. J’étais en contact avec l’équipe depuis quelques années. Didier André, mon manager, connaît très bien Jérôme Policand. Tout s’est fait naturellement. J’ai eu l’opportunité de tester avec eux et tous s’est bien passé.

Takeshi Kimura et Esteban Masson (photo : MPS Agency)

Vos débuts au Mans se passent bien ?

 

Mon début de semaine au Mans est exceptionnel. C’est à l’image de ce qu’on m’avait dit. Partir dimanche matin et arriver dans les Hunaudières à fond, c’est magique. Déjà au Pesage, je ne pensais pas que Le Mans était aussi fort. L’ambiance était incroyable. Pour mes débuts au Mans, je préfère moins en profiter mais bien me préparer plutôt que de courir partout. Evidemment, toute l’ambiance donne envie de participer à toutes les activités autour de la course. Je veux prendre mes débuts au Mans le plus sérieusement possible.

 

Piloter une GT reste plaisant ?

 

En venant de la monoplace, j’étais un peu sceptique avant de tester une GT. J’avais peur de ne pas prendre de plaisir. Dès le premier test, j’ai trouvé cela exceptionnel. C’était à la fois plaisant et différent d’une voiture à l’autre. La GT est lourde, la position n’est pas centrale, il faut faire avec l’ABS. Les philosophies sont différentes.

Photo : MPS Agency

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