Le Mans

Une « course propre » sera la clé d'un bon résultat pour Kelvin van der Linde (Akkodis-ASP)

24 Heures du Mans
11 juin. 2024 • 15:00
par
Pierre Tassel, au Mans
Le Sud-Africain dispute ses premières 24 Heures du Mans avec Akkodis-ASP
© MPS Agency

Son passage en piste lors de la Journée Test fut relativement bref mais intense, puisque le Sud-Africain faisait partie des pilotes couplant 24 Heures du Mans et DTM le week-end passé.

 

Kelvin van der Linde a bouclé ses tours obligatoires dans la Sarthe dimanche dernier avant de mettre le cap sur les Pays-Bas, où il a su défendre sa position de leader du classement Pilotes, en terminant 3e en course 2.

 

Revenu en France pour entamer la semaine de ses premières 24 Heures du Mans, le pilote Akkodis-ASP analyse avec Endurance-Info les points-clés d'une course où il aura tout à découvrir.

 

Comment avez-vous géré l'enchaînement DTM / Le Mans ?

 

C'était une expérience intéressante pour être honnête, avec un podium à la clé. J'ai toujours rêvé de courir aux 24 Heures du Mans mais le DTM a aussi toujours été un rêve. Faire les deux le même week-end était super. Maintenant le focus est tourné vers Le Mans, et il semble que nous pouvons nous attendre à un meilleur week-end que lors du début de saison.

 

Votre temps en piste a été limité dimanche dernier au Mans. Avez-vous réussi à prendre vos marques ?

 

Les premiers tours ont forcément été spéciaux. J'ai pris la piste au tout début de la séance et la piste était assez sale. Je pense que piloter la nuit sera particulière. J'ai vraiment apprécié le premier secteur et la section d'Indianapolis où l'engagement doit être maximal. Je m'attendais en revanche à plus de trafic. Je suis relativement habitué à cela avec le Nürburgring et avec les voitures plus lentes. La différence est que je suis dans la GT la plus rapide dans l'Eifel. Ce n'était pas si compliqué pour moi. Cela le sera peut-être un peu plus durant la nuit, car j'ai entendu que c'était très sombre dans les lignes droites.

 

Changer aussi souvent de voiture entre le DTM, les 24 Heures du Nürburgring et du Mans est-il compliqué ?

 

Passer de l'Audi à la Lexus sur un aussi court laps de temps n'a pas été un problème. Durant le mois passé, j'ai aussi piloté la Lamborghini à l'occasion des 24 Heures du Nürburgring et la Formule E. Cela faisait beaucoup de changements mais cela a été assez naturel de passer d'une auto à une autre.

 

© ADAC Media

Le début de saison a été un peu délicat dans le clan Lexus. Qu'espérez-vous sur cette course un peu à part dans le calendrier ?

 

Nous progressons chaque week-end en WEC. Il y a des améliorations dans chaque aspect, que ce soit l'équipe, mes équipiers, et aussi me concernant. J'apprends beaucoup. Nous voulons avant tout avoir une course propre. Nous savons qu'en réalisant cela, nous ne serons pas loin des premières places. Je ne pense pas que nous pouvons avoir des attentes spéciales sur une telle course de 24 heures. Car tellement de choses peuvent mal se passer. Je suis confiant que nous pouvons être dans le coup.

 

Vous auriez pu prétendre à une place en Hypercar avec Audi avant l'arrêt du programme. Êtes-vous satisfait de la tournure de votre carrière aujourd'hui ?

 

Oui. Le principal objectif reste d'essayer de décrocher le titre DTM. Du temps d'Audi, nous avions le projet Hypercar avant qu'il ne soit annulé, donc c'est un peu comme repartir à zéro. Je me sens bien chez Toyota et Lexus. Le programme WEC ne fait que commencer, donc nous sommes encore en phase de construction. Nous attendons aussi une nouvelle voiture à un moment donné. Le futur semble prometteur, et je suis là sur le long terme en WEC. A voir dans quelle catégorie ou voiture.

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