Le Mans

Andrea Caldarelli : « Plus de temps que prévu pour arriver aux 24 H. du Mans »

24 Heures du Mans
11 juin. 2024 • 11:00
par
Laurent Mercier, au Mans
La Journée Test des 24 Heures du Mans a permis à Lamborghini Iron Lynx de se familiariser un peu plus avec la Lamborghini SC63. Andrea Caldarelli, l'un des pilotes officiels de la marque italienne, a longtemps attendu avant de découvrir la classique mancelle.
Photo : MPS Agency

A 34 ans, Andrea Caldarelli a partagé son temps entre le Japon et l’Europe durant plusieurs saisons avec à la clé deux places de vice-champion Super GT (GT500), l’un des championnats les plus relevés au monde.

 

Depuis 2017, le pilote italien est lié à Lamborghini à plein temps en Europe avec pour ambition d’être un jour aux 24 Heures du Mans. C’est chose faite cette année sur une SC63 partagée avec Romain Grosjean et Matteo Cairoli.

Téléchargez gratuitement le Guide Endurance-Info des 24 Heures du Mans 2024

« C’est la raison pour laquelle j’ai signé chez Lamborghini après mon départ du Japon », a déclaré Andrea Caldarelli à Endurance-Info. « Finalement, je suis ici au Mans et cela a pris plus de temps que prévu. Je suis content d’être là car c’est l’une des plus belles courses à laquelle il est possible de participer. »

Photo : MPS Agency

Pour le pilote Lamborghini Squadra Corse, le WEC ne fait pas partie du menu cette année où seules les courses longues IMSA sont au programme à compter des 12H de Sebring en mars dernier. La très jeune Lamborghini SC63, basée sur un châssis Ligier Automotive, arrive au Mans avec seulement trois courses WEC dans les jambes et une manche IMSA.

 

« Les choses progressent petit à petit, la Lamborghini SC63 est encore jeune », précise Caldarelli. « Avant Le Mans, nous avons fait un déverminage positif à Magny-Cours où des ajustements ont été apportés à la voiture depuis les 6 Heures de Spa-Francorchamps. Je ne sais pas vraiment dire où nous en sommes sur le plan de la performance face à la concurrence. C’est la première fois que nous roulons sur un circuit très rapide comme Le Mans. Nous avions besoin de voir où nous en sommes lors de la Journée Test. Daytona est aussi un circuit à haute vitesse et les essais bouclés là-bas fin 2023 étaient prometteurs. »

Photo : MPS Agency

Septième en Floride dès sa première sortie américaine sur un tracé aussi exigeant que l’est celui de Sebring, la SC63 a montré de belles choses.

 

« Les 12 Heures de Sebring étaient une bonne première course pour la SC63 qui a terminé dans le tour du leader et qui s’est battue pour ramener quelques points », se félicite l’Italien. « Dans la voiture, les 20 dernières minutes étaient vraiment sympas avec de belles bagarres dans le trafic. C’est important pour nous car cela permet de comprendre dans quelle direction il faut travailler. »

 

Place maintenant aux 24 Heures du Mans pour les débuts de la SC63 : « Il faut être réaliste, le premier objectif est déjà de terminer la course et de rester en dehors des problèmes. »

 

« Pour moi, c’est le programme parfait avec d’un côté le GT3, de l’autre l’Hypercar », souligne l’ancien champion Blancpain GT Series. « Je pense avoir une vingtaine de courses dans l’année, sans oublier le travail de développement. Je suis très fier de faire partie de chaque étape de ce programme. Quand on voit tout le travail fourni par l’équipe ces huit à dix derniers mois, c’est un sentiment de fierté qui domine. »

 

Du temps de son poste de pilote officiel Toyota/Lexux au Japon, on aurait pu voir Andrea Caldarelli au Mans dans la catégorie LMP1. « Je suis venu ici en tant que pilote de réserve Toyota sans avoir roulé une seule fois à son volant », explique-t-il. « En revanche, j’ai fait beaucoup de simulateur mais je n’ai jamais eu la chance de piloter la Toyota LMP1. »

Le saviez-vous ? Andrea Caldarelli a roulé en Eurocup Formula Renault et F3 Euroseries chez SG Formula en 2008 et 2009. Par la suite, on l’a vu chez Tech1 Racing en GP3 Series en 2011.

Commentaires

Connectez-vous pour commenter l'article