Stéphane Tribaudini : « Excité à l’idée de retrouver le grand circuit »
En pilote Bronze FIA qu’il est, Stéphane Tribaudini va avoir un week-end bien chargé. Le pilote Vicenzo Sospiri Racing va partager son temps entre le Lamborghini Super Trofeo Europe au Mans et l’Italian GT à Vallelunga, à chaque fois au sein de l’écurie dirigée par l’ancien pilote qui compte deux départs au Mans (1998 sur une Ferrari 333 SP / Jabouille Bouresche, 1999 sur une Toyota GT-One).
Si Stéphane Tribaudini n’a jamais disputé les 24 Heures du Mans, le Niçois connaît le grand circuit pour avoir pris part au Road to Le Mans en 2021 sur une Ferrari 488 GT3. Trois ans plus tard, on le retrouve en Lamborghini Super Trofeo dans la classe Am en compagnie de Piergiacomo Randazzo.
« C’était un rêve pour moi de rouler sur le grand circuit des 24 Heures du Mans », se réjouit Stéphane Tribaudini à l’idée de retrouver le tracé sarthois. « Même si le prochain objectif est d’être au départ des 24 Heures, je vais pouvoir dire que j’ai roulé à deux reprises sur le grand circuit, une fois en Ferrari, une fois en Lamborghini. »
Ce n’est pas tout car une fois son relais terminé samedi matin, direction Orly pour prendre un avion vers Rome et rejoindre Vallelunga pour disputer la qualification de l’Italian GT, cette fois sur la version GT3 de la Lamborghini Huracan.

Avec plus de 50 Lamborghini Huracan Super Trofeo en piste sur les 13 km du Mans, le premier tour pourrait bien être animé. « Sur les 52 autos inscrites au Mans, 95% des pilotes n’ont jamais roulé sur le grand circuit », s’inquiète le pilote VSR. « Avant les qualifications, il faut s’attendre à boucler 4 tours par pilote, ce qui est peu. On pourrait penser que le tracé est simple avec ses grandes lignes droites, mais avec une auto dépourvue d’aéro, ce n’est pas simple. En 2021, je pensais que ça allait la plupart du temps tout droit (rires). En course, la première chicane pourrait être compliquée sachant que tout le monde va découvrir les procédures spécifiques au circuit du Mans. »
« Je suis excité à l’idée de retrouver le grand circuit », poursuit l’ancien pilote FFSA GT. « La première fois, je n’avais pas trop roulé car j’étais là pour aider Franck (Dezoteux). Maintenant, je suis un Am avec plus d’expérience. »
Stéphane Tribaudini s’est fait connaître en sport auto en 2017 quand il est allé chercher une victoire en FFSA GT à Dijon alors qu’il découvrait le sport auto. Depuis, on l’a vu en GT3 avec en parallèle de nouvelles piges en GT4. 2024 marque sa troisième saison en Lamborghini Super Trofeo Europe.

« La Lamborghini Huracan Super Trofeo est une auto incroyable », se félicite Stéphane Tribaudini. « Le championnat est vraiment sympa et pour ma part, partager mon temps entre la Super Trofeo et la GT3 est une bonne chose. Les deux sont quasiment identiques sur le plan chronométrique. Le train avant de la Super Trofeo se comporte parfaitement mais le train arrière manque de tenue par rapport à la GT3. On le sent au freinage. Je peux même dire que la GT3 est plus facile car elle est mieux tenue. »

Pour la partie Italian GT Endurance, Stéphane Tribaudini fait cause commune avec Baptiste Moulin et Jacopo Guidetti sur une Huracan GT3 couvée par l’usine, alors qu’en Sprint, c’est une Super Trofeo qui l’attend avec Ignazio Zanon en Pro-Am dans la classe GT Cup avec déjà deux succès en autant de courses.
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