GT4 Europe

Quatre questions à Noam Abramczyk (AV Racing)

GT4 European Series
5 avr. 2024 • 14:00
par
Laurent Mercier, au Paul Ricard
Bis repetita cette saison pour Noam Abramczyk en GT4 qui passe toutefois d'une Audi à une Porsche.
Photo : JEP

Après un passage en LMP3, Noam Abramczyk a pris l'option de la catégorie GT4 l'an dernier avant de passer en GT3. 2024 marque donc une nouvelle campagne GT4, cette fois sur un double programme France/Europe au sein de la toute nouvelle structure familiale AV Racing qui fait rouler des Porsche 718 Cayman GT4 RS CS. 

 

A 18 ans, l'ancien kartman partage son volant avec Thomas Laurent en France et Paul Petit en Europe. Une semaine après l'ouverture de la saison française à Nogaro (10e et 5e en Pro-Am), c'est au Paul Ricard qu'on retrouve Noam Abramczyk pour le lancement de la saison européenne. 

 

Boucler deux programmes doit vous permettre de franchir une nouvelle étape ? 

 

C'est important pour moi de boucler deux programmes surtout avec l’optique de monter l’année prochaine en GT3. Il me faut, au même titre que l’équipe, accumuler un maximum d’expérience. L’an dernier, je n’ai pas pu prendre part à l’intégralité de la saison chez Fullmotorsport. Il me manque encore de l’expérience en GT, alors cette deuxième saison en GT4 prend tout son sens avant de voir plus haut. Le plan est de faire passer AV Racing en GT3 en 2025.

Photo : JEP

Rouler dans une équipe dirigée par son père est différent ?

 

Que je roule dans la structure familiale ou ailleurs, le but reste le même, à savoir gagner. La différence est que chez AV Racing, je connais tout le monde et l’adaptation est donc naturelle. Je différencie le travail et la famille.

 

Les attentes sont les mêmes ? 

 

Mon père dirige l’équipe, alors ses attentes sont bien plus élevées à mon niveau. 2024 est une saison importante pour AV Racing et moi. Sur les meetings, mon père est plus le patron d’équipe.

 

C'est un avantage d'avoir deux coéquipiers de renom ?

 

J’ai la chance cette saison d’avoir deux très bons coéquipiers avec Thomas Laurent en France et Paul Petit en Europe. C’est important pour moi d’avoir deux pointures à mes côtés pour progresser. Dans le passé, ça n’a pas toujours été le cas et pour un pilote comme moi qui souhaite percer en Endurance, le choix du coéquipier est très important.

Photo : Patrick Hecq

 

 

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