Super GT

Super GT - L'appellation "Race Queens" remplacée par "Race Ambassador"

Super GT
18 mar. 2024 • 8:00
par
Laurent Mercier

Elles sont aussi connues que les pilotes, photographiées des milliers de fois et suivies sur les réseaux sociaux assidument. On parle des « Race Queens » qui sont présentes sur chaque manche Super GT.

 

Ceux qui n’ont jamais assisté à un meeting Super GT sur place peuvent avoir du mal à comprendre cet engouement pour les filles qui suivent les équipes tout au long de la saison et qui font partie intégrante des écuries GT500 et GT300. A une époque où les grid girls ont déserté les circuits européens, le Japon tranche.

 

GTA, promoteur du Super GT, modifie ses règles à compter de la saison 2024.

Le règlement promotionnel du championnat modifie l’appellation de « Race Queens » à « Race Ambassador », supprimant ainsi la connotation exclusivement féminine en la remplaçant par une expression non genrée.

 

Jusqu’à présent, le Super GT autorisait l’appellation « Race Queens » pour le personnel féminin des équipes qui contribuait à l’animation des équipes et du circuit, ainsi qu’aux activités de relations publiques des partenaires. Le promoteur a jugé opportun que le mot « reine » pouvait avoir des préjugés sexistes dans la société actuelle d’aujourd’hui.

Cette nouvelle appellation de « Race Ambassador » doit permettre de :

 

Contribuer à accroître la notoriété de la marque et des produits des sociétés sponsors de l'équipe à travers leurs échanges avec les fans et les spectateurs.

Contribuer à renforcer les activités de relations publiques et à faire connaître les groupes de supporters officiellement liés aux équipes participantes.

Contribuer à la sensibilisation du public au Super GT et à la croissance de la base de fans en reconnaissant ces ambassadeurs comme membres des équipes participant au Super GT.

 

Il convient de noter que le nouveau nom adopté par GTA ne rendra pas obligatoire l’utilisation de ce nom par toutes les équipes et les partenaires associés.

Commentaires (2)

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dmeyers

18 mar. 2024 • 10:50

Quel beau pays que le Japon, avec des 'race embassador' en mini jupe ras la ... des écolières en uniforme et jupes pas beaucoup plus courtes et des distributeurs (comme ici l'on achète une barre énergisante) de culottes usagées. Quelle merveille que le pays des geishas.
P.S. : Pour ceux en mal d'humour, mon post n'est pas uniquement à lire au premier degrés !

Cabrelbeuk

18 mar. 2024 • 14:54

La sexualité est un sujet extrêmement complexe au Japon où les moeurs sont toujours très différents de partout ailleurs.

Par exemple il est choquant pour nous de voir quel pourcentage de femmes japonaises pensent que si leurs maris voient des prostitués ce n'est pas de l'infidélité.
Et puis un jour on apprends qu'un pourcentage de femmes mariées non négligeable arrêtent complètement leur vie de couple (comprendre vie sexuel) pour s'occuper des enfants une fois le nombre désiré atteint, attendant du mari qu'il passe le plus gros de son temps au taf.

Bien sûr c'est pas tous les couples au Japon, et chaque nouvelle génération se bat un peu plus contre ce système, mais c'est loin d'être marginal.

En l'occurence ici, il faut savoir que ce genre de boulot vu comme dégradant pour les femmes dans beaucoup de cultures (pas qu'occidentales) sont pas ou très peu considérés comme tel au Japon. Et y'a vachement plus glauque que ça malheureusement.