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WEC / Qatar - José María López (Lexus / Akkodis-ASP) : « Ce projet est très intéressant »

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27 fév. 2024 • 10:15
par
Thibaut Villemant à Losail (Qatar)
Passé de l'Hypercar au LMGT3, du Toyota Gazoo Racing à Akkodis-ASP, l'Argentin de 40 ans s'est confié sur ce qu'il attend avec ce nouveau défi.
© FIA WEC / DPPI (J. Delfosse)

Quel regard portez-vous sur votre passage de l'Hypercar au LMGT3 ?

Je fais partie depuis très longtemps de la famille Toyota. Mon principal objectif était donc de rester avec eux. Évidemment, ça ne sert à rien de mentir, j'aurais aimé passer quelques années de plus dans la catégorie Hypercar. Mais je ne suis plus un enfant, et ce projet est également très intéressant pour moi ainsi que pour toutes les personnes impliquées.

 

D'un point de vue sportif, cela devrait être enthousiasmant, n'est-ce pas ?

La catégorie LMGT3 a l'air incroyable. Je suis très heureux d'en faire partie. Et les courses en GT sont toujours très agréables à suivre. Même lorsque nous sommes dans la catégorie Hypercar, nous regardons les écrans et sommes impressionnés par l'intensité de la lutte. Je suis donc très enthousiaste. Mais c'est une nouvelle expérience pour moi et je suis bien conscient que ce ne sera pas facile. Plus encore quand je vois tous ces gars autour de moi qui roulent en GT3 depuis des années...

 

Avez-vous eu du mal à vous adapter au pilotage de la Lexus RC F GT3 ?

Il est difficile de dire où est-ce que je me situe par rapport aux autres. Je le verrai au Qatar. J'ai testé la voiture pour la première fois à Portimão, lors d'une séance d'essai organisée par Goodyear. L'un des pilotes de l'IMSA (Ben Barnicoat. Ndlr) était présent pour l'occasion. Il pilote la voiture depuis un certain temps (et a été titré en GTD Pro l'an passé. Ndlr). C'était important pour nous de l'avoir et de bénéficier de son expérience. Il nous a beaucoup aidés.

© MPS Agency / Laurent Cartalade

Qu'en est-il de votre rythme ?

Je pense honnêtement que j'étais dans le coup. Il y a quelques petites choses auxquelles je dois m'habituer, à l'instar de l'ABS. Mais je me suis senti très à l'aise dans la voiture dès le début. J'ai ensuite repris le volant à Barcelone. Cette fois-là, j'étais déjà avec mon équipier : Kelvin (van der Linde, inscrit sur la voiture-soeur. Ndlr). Il a également une grosse expérience du GT3, ce qui m'a permis de me comparer à lui. Et le dernier test a eu lieu au Paul-Ricard il y a peu. Je n'ai donc aucune excuse, j'ai roulé avec la voiture et j'ai hâte d'être sur la piste pour voir comment je me comporte par rapport aux autres, ainsi que de voir où est-ce que la voiture se situe.

 

Qu'est-ce qui vous motive dans ce défi ?

Tout d'abord, comme vous le dites, c'est un nouveau challenge pour moi. Mais je reviens aussi à ce que j'ai beaucoup pratiqué, à savoir les voitures à portes (il est, notamment, triple champion du monde WTCC. Ndlr). Et, comme mentionné en amont, je pense que ce sera un vrai défi pour tout le monde. Quand on voit les équipes, les pilotes et tous ceux qui sont impliqués dans cette nouvelle catégorie, c'est très excitant. Je pense donc que ce sera très sympa.

Philippe Leloup, Jérôme Policand et Pechito Lopez - © MPS Agency / Laurent Cartalade

Vous avez la voiture la plus ancienne de la grille. Considérez-vous cela comme un avantage ou un inconvénient ?

C'est difficile à dire. Nous savons que ce ne sera pas facile. Nous avons un grand défi à relever. Il y a des anciennes voitures, d'autres plus récentes... Mais la Balance de Performance est là pour essayer de mettre tout le monde sur un pied d'égalité. A nous, ensuite, de tirer le meilleur de la voiture.

 

Akkodis-ASP connaît bien la catégorie GT3, mais ni la Lexus ni le WEC. Quel genre d'équipe avez-vous trouvé ?

Ce n'est pas une nouvelle équipe, mais une nouvelle équipe en WEC. Akkodis-ASP débute en effet en championnat du monde d'Endurance. Il va de soi que nous allons découvrir pas mal de choses et apprendre, notamment lors des courses. Mais nous avons bien testé la voiture, qui roule depuis un certain temps. J'ai vraiment hâte d'être au départ de la première course.

 

Pensez-vous pouvoir jouer les premiers rôles dès le début ?

L'équipe est très bonne. Elle a montré dans les autres championnats à quel point elle était forte. Et nous disposons d'équipages performants. Mais tout le monde est là pour gagner. J'espère simplement que lorsque nous prendrons le départ de la course, au Qatar, nous aurons le rythme nécessaire pour nous battre pour la victoire. Ce serait l'idéal. Mais j'essaie de me préparer en sachant que ce sera très difficile.

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