Project 1 tire la sonnette d'alarme sur l'équation économique globale

Tout augmente ! Les prix ne cessent de grimper dans tous les domaines et le sport auto n’y échappe pas. Project 1 fait les frais, certainement comme d’autres, des difficultés à boucler les programmes.

Ces dernières années, l’écurie allemande s’est développée pour aller rouler en WEC (GTE-Am) et DTM. Pour 2024, les perspectives sont bien plus faibles.

« Le succès est-il une garantie pour être en tête sur le plan économique ? » pose l’écurie Project 1, toujours en pleine réflexion depuis décembre dernier.

Jorn Teske, patron du Hockenheimring, est sur la même longueur d’onde : « Manifestement, il n’est pas politiquement opportun de s’engager en faveur du sport automobile en Allemagne. Même si la Formule 1 joue un rôle de pionnier en matière de durabilité, les réticences sont très grandes. »

Le ministère fédéral de l’économie et du climat constate que le moral des entreprises s’est à nouveau dégradé en janvier, l’évaluation de la situation commerciale actuelle ainsi que les perspectives étant revues à la baisse.

Project 1 met l’accent sur les récents changements : « La situation économique et politique générale s'aggravent dans le domaine du sport automobile. La demande de pilotes et les partenaires/sponsors n’a jamais été aussi faible. Les champs d’action se réduisent avec la possibilité de rouler en WEC qui disparaît et des constructeurs qui ne s’engagent plus auprès des équipes privées. La baisse de l'économie et l’incertitude des investisseurs sont certes surmontables à court terme, mais sur le long terme, elles menacent malheureusement l’existence des entreprises moyennes. Ces facteurs influent malheureusement aussi l’avenir de Project 1. »