WEC/IMSA - Une Lamborghini SC63 supplémentaire dès cette année ?

Est-il possible de voir une Lamborghini SC63 supplémentaire cette année ?

Giorgio Sanna : Le plan reste une auto en WEC, une sur les courses longues en IMSA et on espère avoir les deux au Mans. Je ne pense pas que nous ferons rouler une deuxième auto en cours de saison, même si nous regardons s’il y a une opportunité pour COTA  en WEC et Indianapolis en IMSA. Il est plus facile d’avoir cette opportunité en IMSA qu’en WEC. A ce jour, ce n’est pas notre priorité. Nous devons déjà faire des kilomètres en course.

Rouven Möhr : Il ne faut pas oublier que Lamborghini est une marque encore jeune en sport auto. C’est un vrai challenge pour la marque de jouer sur deux terrains – WEC et IMSA. Certains de nos compétiteurs ont fait le choix d’une stratégie différente. Pour nous, il est important d’avoir deux autos dans les deux championnats. On ne veut pas prioriser tel ou tel championnat. Bien sûr, nous voulons être compétitif dès 2024, sinon ce programme n’aurait pas de sens.

Est-il possible de voir des autos clientes en 2025 ?

Giorgio Sanna : Le plan est d’avoir en premier lieux deux SC63 à Daytona et deux en WEC et donc au Mans. Il faut y aller étape par étape, à l’image de ce que nous avons mis en place en GT3. A ce jour, il n’est pas prévu de voir des SC63 clientes en 2025. Nous préférons dans un premier temps avoir un team de référence, ce qui reste un avantage pour mener de front deux championnats en parallèle.

On ne va pas se cacher qu’on a beaucoup à apprendre, principalement sur le premier meeting au Qatar. Il faut jouer sur deux tableaux : apprendre tout en étant compétitif. Tant que la saison n’a pas débuté, on ne peut pas avoir une idée claire du potentiel. Ce n’est pas simplement une histoire de chronos, il faut être fiable et constant.

Comment se déroule la relation avec Ligier Automotive ? 

Giorgio Sanna : La collaboration avec Ligier Automotive est bonne. Ils sont un peu à notre image, à savoir une petite structure. Cela a des avantages comme une bonne flexibilité. Comme tous les mariages, on doit trouver le bon équilibre. Plus nous avançons, meilleure est la relation. C’est la même chose avec Iron Lynx.

Venons-en à la catégorie GT3. 

Giorgio Sanna : La Lamborghini Huracan GT3 EVO2 a subi quelques petits ajustements cet hiver. On parle de petites choses telles que le freinage et le capot avant. Le début de saison 2023 a été compliqué sur le plan de la Balance de Performance. Maintenant, la voiture est plus mature. Aller en WEC nous offre la possibilité de travailler dans un autre environnement technique. Pour nous, tout cela est nouveau car nous n’avons pas le moindre historique en GTE. 2024 s’annonce comme une année très importante.

Avoir les couplemètres permet de mieux travailler sur la BoP, que ce soit pour les promoteurs et les constructeurs. Bien sûr, nous devons tenir compte du coût. Toutes les parties doivent faire attention à l’évolution des prix.

Quid de la remplaçante du modèle actuel ?

Giorgio Sanna : La nouvelle auto pour 2026 même s’il faut encore valider le tout. Le concept est lancé.

Combien de Lamborghini en GTWC Europe dans la classe Pro ? 

Giorgio Sanna : Il faut s'attendre à voir deux autos en Pro et potentiellement une troisième à Spa.