Super GT - Les GT500 en test à Sepang

Depuis le début de la pandémie en février 2020 le Super GT s’était replié sur le Japon et n’avait tourné sur aucun circuit en dehors de l’archipel. Si aucune course n’est prévue cette saison hors des frontières japonaises, la série a renoué pour la première fois en quatre ans avec le traditionnel test de janvier à Sepang, où les températures sont nettement plus clémente, durant quatre jours : les 23, 24, 26 et 27 janvier. 

Toyota, Nissan et Honda ont participé avec un total de huit GT500 de génération 2024 et les trois manufacturiers présents dans le championnat, testant les différentes évolutions aérodynamiques et dans le cas de Honda une toute nouvelle auto. 

Chez les champions en titre Toyota, la voiture de développement #90 était rejointe par la Supra TOM’S #37, les deux en Bridgestone, et la #19 du Bandoh Racing représentant Yokohama. 

Du côté de Nismo, qui a basculé chez Bridgestone, la voiture de développement #230 était accompagnée par la Z #12 de l’équipe Impul, elle aussi en Bridgestone, et la #24 du Kondo Racing en Yokohama. 

Enfin chez Honda, deux des nouvelles Civic GT500 étaient là, la #100 du Team Kunimitsu en Bridgestone et la #64 de Nakajima Racing. 

Du côté des pilotes c’était l’occasion de voir en action les nouvelles recrues des constructeurs en action, que ce soient Hiroki Otsu et Nirei Fukuzumi chez Toyota, Atsushi Miyake et Teppei Natori chez Nissan et Riki Okusa chez Honda en plus de leurs expérimentés coéquipiers. A noter le retour dans le baquet de Naoki Yamamoto chez Honda, pout la première fois depuis son gros accident de Sugo et la blessure sérieuse aux vertèbres qui s’en est suivie. 

Le meilleur temps des quatre journées est à mettre au crédit de la Toyota Supra GT500 #37 TOM’S en 1mn49.227 devant la #90, mais à l’ensemble des séances la Nissan Z Impul #12, équipée des nouvelles pièces aéro pour 2024, en particulier le nouveau nez reprenant l’apparence de la Z Nismo, a pointé souvent en haut des feuilles de temps, la meilleure des deux Honda, la #100, étant un peu moins souvent dans le rythme, ce qui n’est pas surprenant pour une toute nouvelle auto. Aucune des équipes présentes n’a connu de problème majeur.