Mick Schumacher (Alpine) : « Je peux apporter mes connaissances à l'équipe »
L'officialisation plus tôt dans la semaine de la présence de Mick Schumacher dans le groupe des pilotes Alpine pour disputer le WEC 2024 sur l'A424, a mis fin à un suspense qui n'en était plus vraiment un.
Le pilote allemand, engagé jusqu'alors sur une carrière monoplace qui l'a emmené jusqu'en F1, se tournera ainsi dès l'an prochain vers l'Endurance, ouvrant ainsi un nouveau chapitre de sa carrière.
Au milieu de pilotes bien plus rompus aux joutes de la discipline, le fils du septuple champion du monde de F1 se sent prêt pour relever ce nouveau défi. Agé de 24 ans, il s'est confié sur ses premiers tours de roues au volant de la A424 à Jerez, mais aussi les spécificités de la discipline qu'il doit désormais appréhender.

C'est une nouvelle aventure qui s'ouvre devant vous. Comment l'appréhendez-vous ?
C’est quelque chose de totalement nouveau par rapport à ce que j’ai pu faire jusqu’à présent, mais je suis impatient. C’est un nouveau chapitre dans le sens où il faut partager une voiture. Ce sera un défi, mais je suis prêt à cela.
En quoi l'approche est-elle différente ?
Vous partagez le baquet avec deux autres pilotes. Vous devez faire en sorte que le constructeur dont vous défendez les intérêts soit compétitif et cela entraîne un aspect communication entre nous. C’est un facteur intéressant. Mais je peux m'appuyer sur des équipiers très expérimentés qui vont m’aider tout au long de ce chemin et je suis ouvert à cette nouvelle dynamique entre pilotes. Il y a beaucoup à gagner grâce à cela.
Que pouvez-vous transposer du pilotage F1 ?
En termes de différences, évidemment, il y a le cockpit fermé et l’aéro, qui diffère également grandement. En général, ce qui est intéressant dans cette discipline, c’est que vous essayez de piloter cette voiture durant plusieurs heures. La gestion de l’énergie est assez similaire à la F1 et les systèmes sont assez proches de ce que je connais. C’est là où je peux apporter mes connaissances à l’équipe.

Quels ont été vos premiers ressentis au volant de l'Alpine A424 ?
C’est très différent de ce à quoi j’étais habitué, et notamment le fait qu'il y a un toit. Être dans un tel cockpit pour la première fois, ne pas voir les roues, c’était un peu étrange... Mais plus j’ai piloté, plus je me suis senti à l’aise. Il y avait aussi la ventilation dans mon dos. Je me suis demandé ce que c’était. Lors des courses, c’est sûr que cela sera d’une grande aide.
Le pilotage en lui-même, le feeling… Vous sentez que l’auto est lourde. Mais il s'agit d'une voiture destinée à rouler pendant 24 heures. En F1, la voiture ne tiendrait pas cinq heures, elle n’est pas faite pour. Mais tant que vous comprenez cela, que vous savez pourquoi la voiture est faite de cette façon, alors ça n’a pas d’importance.
En parlant de F1, vous serez toujours le réserviste de Mercedes. Confirmez-vous que la priorité sera donnée à la F1 si nécessaire ?
Ce sera le cas si l’équipe a besoin de moi. C’est la priorité et je piloterai de ce côté, où que ce soit. C’est très clair.
Commentaires (1)
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Cabrelbeuk
24 nov. 2023 • 13:21